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M'PEP Auvergne

3 avril 2013

Pas de sortie de crise sans sortie de l’Euro par Jacques Sapir

Entretien avec J.Sapir (2/2) : Pas de sortie de crise sans sortie de l’Euro

Comme promis, voici la deuxième partie de mon entretien avec l’économiste Jacques Sapir, réalisé le 26 mars dernier, au cours de laquelle nous avons quitté l’actualité chypriote du moment pour revenir de façon plus large sur l’un de ses thèmes de prédilection, l’Euro. Pour Sapir, la mise en place de l’Euro en 2002 est l’une des raisons majeures des difficultés économiques traversées par la zone euro depuis cette date, longtemps masquées par un endettement public ou privé élevé, et son maintien coûte que coûte explique en grande partie que nous n’arrivions pas à sortir de la crise depuis 2008. Il ne prétend pas pour
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 autant que l’Euro est l’unique cause des problèmes européens, et j’aurais aimé évoquer par exemple avec lui le thème de la démondialisation dont il a été l’un des promoteurs. Mais, actualité aidant, nous sommes restés sur l’Euro, et j’ai été notamment marqué par la façon dont il montre qu’en soutenant cette monnaie, les dirigeants et technocrates européens mènent en réalité une lutte de classes qui ne dit pas son nom, et qui conduit à sacrifier les salariés au profit des rentiers. Il fait donc de la sortie de l’Euro l’une des mesures indispensables de tout programme de gauche qui voudrait réellement changer la donne, et s’emportait encore récemment (voir ici) contre la position floue du Front de gauche sur le sujet. J’ai quand même envie d’être plus positif que lui sur les déclarations de Mélenchon au dernier Congrès du Parti de Gauche, car en off, il semblait prêt à faire le pas de la remise en question de l’Euro (voir ici) même si ses discours officiels sont restés plus confus sur le sujet. L’important en tout cas est que ça commence à faire débat à gauche, car dès que l’on creuse le sujet, il devient difficile je trouve de penser que l’on pourra à la fois sortir de la crise et garder l’Euro, même si au départ et sur le principe, on était plutôt pour.

Nico : Si on fait le bilan après 3 ans de mesures exigées par la Troïka en contrepartie de plans d’aide, il semble que la situation économique et sociale des pays du sud de l’Europe ne cesse de se dégrader ?

Sapir : Oui, mais cela était tout à fait prévisible. Les mesures de la Troïka sont des mesures qui visent notamment à garantir les intérêts des prêteurs, et en particulier de l’Allemagne. L’Allemagne est dans la situation suivante : elle veut que la zone euro perdure, et pour cause, elle en tire un profit considérable, mais elle ne veut pas payer pour la zone euro. Donc, cela veut dire que l’on demande aux pays qui sont en difficulté de payer eux-mêmes pour leur propre sauvetage. Concrètement, cela se traduit par des politiques de rigueur et de baisse des coûts salariau
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x extrêmement agressives. Comme elles sont appliquées dans plusieurs pays à la fois, ces politiques ont tendance à s’auto-renforcer, et précipitent la zone euro dans une récession, qui menace à tout moment de tourner en dépression.

Le cas de l’Espagne est le plus emblématique, puisque le chômage va y dépasser les 27%, mais on voit très bien que le Portugal ne va guère mieux, et la Grèce n’en parlons pas, la situation sociale y est absolument dramatique. Plus largement, si l’on regarde les statistiques économiques au sein de la zone, on voit que ce qui fait encore la différence entre une récession et une dépression, c’est tout simplement la consommation française. La France, 2èmepays de la zone euro en taille du PIB, a maintenu une consommation relativement élevée. Or, depuis quelques mois, on voit s’accumuler les signes d’une baisse de la consommation, que la politique du gouvernement va accentuer. Si cela se confirme, non seulement nous allons connaître une crise grave en France, avec une montée du chômage plus rapide que celle que l’on connait actuellement,  mais les effets sur l’ensemble de la zone seront très importants. Si la consommation française commence à faire défaut, cela va lourdement aggraver la situation en Italie et en Espagne.

Nico : A contrario, l’exemple de l’Irlande qui semble se redresser après plusieurs années difficiles, est mis en avant pour tenter de prouver que les mesures de la Troïka peuvent fonctionner. Que penser de l’exemple irlandais, est-ce un exemple à suivre ou un cas atypique ?

Sapir L’Irlande est très atypique, raison pour laquelle je ne l’ai jamais prise en compte dans les calculs que je fais depuis 3 ans sur la zone euro. L’Irlande qui avait une économie largement fondée sur les activités bancaires, a bénéficié d’un renflouement de ses banques par les banques britanniques et a pu maintenir son statut de quasi-paradis fiscal. Elle me semble donc obéir des mécanismes très différents de ceux que l’on trouve dans l’Europe du Sud.

Nico : En dehors de ce cas atypique, pourquoi les mesures de baisse des dépenses publiques et du coût du travail, présentées comme nécessaires et courageuses dans la plupart des médias, ne fonctionnent pas ?

Sapir : Commençons par la dette. Je ne pense pas d’ailleurs que la dette soit le problème central, il s’agit plus d’une conséquence de problèmes de fond de la zone euro, sur lesquels je vais revenir. Mais prenons déjà cette question de la dette. Si l’on veut réduire l’endettement d’un pays exprimé par le ratio Dette/PIB, il faut que le PIB nominal, autrement dit le PIB réel + l’inflation, augmente plus vite que la dette. Or, la croissance est faible, voire négative dans certains pays et le taux d’inflation reste très bas dans la zone euro en raison notamment de la politique de la BCE. Puisqu’on ne peut pas compte
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r sur le dénominateur, il faut tenter de réduire le numérateur c’est-à-dire la dette elle-même, et pour cela on peut joueur théoriquement sur deux éléments, le déficit budgétaire mais aussi l’ampleur des intérêts sur la dette. Mais même quand les intérêts sont très bas, comme en France actuellement, ce n’est pas suffisant et l’on va donc chercher à réduire la part du déficit budgétaire annuel en pratiquant des politiques de rigueur, baisse des dépenses et hausse des impôts.

Très bien, mais quand on fait ça, alors que l’ensemble des pays de la zone euro sont déjà dans une situation économique extrêmement fragile, on provoque en fait une contraction du PIB, donc on a moins de recettes fiscales, et donc le déficit réapparaît. Cela porte un nom en économie, c’est le multiplicateur de dépenses publiques, c’est-à-dire la valeur qui relie tout changement dans l’équilibre budgétaire (soit par modification des impôts soit par modification des dépenses publiques) à la variation de la croissance. Si la valeur de ce multiplicateur est inférieure à 1, l’impact de mesures d’austérité sur la croissance est faible, et ces politiques peuvent connaître le succès. Mais, si cette valeur est élevée, entre 1,5 et 2,5, les politiques d’austérité sont suicidaires. Et il faut dire là que les responsables des pays européens, continuent de faire comme si le multiplicateur des dépenses publiques était très inférieur à 1, en France il est de 0.5 dans les modèles de l’INSEE, alors que beaucoup de sources académiques et institutionnelles, comme le FMI, reconnaissent que ce multiplicateur serait plutôt compris entre 1.4 et 2 selon les pays. La politique de réduction de la dette par la réduction des dépenses publiques ne peut donc pas fonctionner.

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Solde des balances commerciales cumulées avant et après l’Euro

Or, avec l’Euro, on ne peut pas avoir recours à des dévaluations, donc on dit que l’on va procéder  despolitiques de dévaluations internes, c’est-à-dire de compression des coûts salariaux, mais ces politiques ne font qu’empirer la situation. Là encore, c’est un cas typique d’une solution qui pourrait marcher au niveau d’un individu, mais ne fonctionne pas au niveau d’une collectivité. Admettons que l’Europe soit globalement en pleine expansion et en pleine croissance. Un pays, en particulier s’il est petit, pourrait alors procéder à une politique de dévaluation interne en décidant de réduire ses salaires, ce qui pénaliserait sa consommation interne mais il pourrait vendre ses produits à ses voisins. Mais quand vous avez l’ensemble des pays dans des situations très difficiles, sur quel marché va se développer le pays qui fait cela ?

Plus fondamentalement, le problème de la dévaluation interne par rapport à une dévaluation monétaire classique, c’est que vous allez faire baisser certains revenus, mais pas d’autres. C’est un mécanisme de transfert de richesse des salariés vers les non-salariés, qu’il s’agisse des entrepreneurs ou des rentiers. En fait, la position des entrepreneurs est relativement neutre, et l’essentiel se joue dans la balance entre le revenu des salariés et celui des rentiers. La logique de dévaluation interne ne permet pas de garantir la croissance, mais va assurer des marges de profit plus importantes aux riches, qui vont devenir plus riches. L’impossibilité de dévaluer leurs monnaies place donc nos sociétés devant un dilemme : accepter la déformation du profit en faveur des plus riches et la montée des travailleurs pauvres, comme c’est le cas en Allemagne, pour être plus compétitif, ou bien accepter de perdre en compétitivité mais en maintenant l’équilibre social par une hausse de l’endettement public et privé. On retrouve ici le fait que l’endettement public est une conséquence d’un problème de compétitivité non réglé, et pas la cause première de tous nos problèmes. Et au final, il est important de dire que soutenir l’euro coûte que coûte comme le font les socialistes, c’est aussi cautionner une politique de classe en faveur des plus aisés.

Nico : On est donc au cœur du sujet, la monnaie unique et l’impossibilité de dévaluer pour réduire les différences de compétitivité au sein de la zone euro. Est-ce que la question de l’Euro trop fort par rapport aux monnaies étrangères est tout aussi importante ?

Sapir : Prenons le cas d’un pays comme la France. Des études ont montré que chaque fois que l’Euro s’appréciait de 10%, cela nous coûte 1% de croissance. L’Euro fort est donc un problème, qui aggrave la perte de compétitivité française et peut très bien annuler les effets des mesures prises par le gouvernement sur le crédit d’impôt. Mais en même temps, il faut rappeler que la France fait une grosse moitié de son commerce hors de la zone euro, et une petite moitié dans la zone. Elle est donc sensible à la fois à la valeur théorique de ce que serait le franc par rapport à un deutschemark retrouvé, mais aussi à la valeur réelle de l’euro par rapport au dollar, et aux monnaies qui sont indexées sur le dollar.
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Admettons que l’on fasse baisser l’euro massivement, et je dis bien massivement, il ne s’agit pas de le faire baisser de quelques cents. Nous sommes aujourd’hui autour de 1.30 dollars pour un euro, il faudrait que l’on arrive à 1.05 dollars. Cela ne réglerait qu’une moitié du problème, pour la France, et ça ne réglerait pas le problème pour l’Italie et l’Espagne, qui sont des pays beaucoup plus intégrés dans la zone euro que nous. L’Italie fait plus de 70% de son commerce dans la zone euro, même chose pour l’Espagne, pour eux c’est dramatique. De ce point de vue là, la question centrale pour des pays très intégrés, est bien la question de la monnaie unique en tant que telle, pas sa surévaluation.

Nico : Certaines personnes partagent votre analyse des problèmes structurels posés par la monnaie unique, mais imaginent une sortie par le haut, à savoir la mise en place d’un fédéralisme budgétaire et fiscal européen, qui permettrait des transferts financiers massifs entre pays pour compenser les différences de compétitivité. Vous, clairement, vous n’y croyez pas ?

Sapir : En effet, il est important de comprendre que l’hétérogénéité des pays de la zone euro, qui est la même que celle entre Etats américains ou entre régions françaises, implique des mécanismes de transferts excessivement importants. Vous avez toute une série d’Etats aux USA qui vivent de mécanismes de transfert du reste du pays, vous avez des régions françaises qui vivent en fait des mécanismes de transfert d’autres régions plus dynamiques économiquement. Si on construit une zone monétaire unique, cela implique toujours des mécanismes de transfert extrêmement importants.
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C’est donc vrai qu’une solution fédérale peut être une solution à la crise de la zone euro, je l’ai dit, mais je dis aussi, à ce moment-là, quels sont les montants en jeu ? C’est bien beau de parler d’une Europe fédérale, mais ça veut dire que techniquement, il faudrait qu’un pays comme l’Allemagne, par exemple, consente à abandonner entre 8 et 10% de son PIB, tous les ans, pendant une période d’au moins une dizaine d’années, pour mettre à niveau les pays d’Europe du sud. Qui aujourd’hui peut prétendre qu’une telle solution est crédible ? Où trouvera-t-on dans la population allemande, un segment majoritaire qui soutiendra une telle politique ? Alors oui, le fédéralisme est en théorie une solution, mais cela relève de la science-fiction. Il faudrait que l’on ait une baguette magique, et que l’on prélève 10% de la richesse allemande pour la redistribuer aux autres, ce n’est pas possible.

Nico : Vous n’envisagez pas la possibilité de créer de nouvelles ressources au niveau européen, des ressources propres qui permettraient de ne pas avoir à ponctionner l’Allemagne et les pays riches du Nord, comme par exemple un impôt sur les bénéfices européen, ou une taxe plus importante sur les transactions financières ?

Sapir : Là encore, il faut regarder les montants. 10%du PIB allemand, ça veut dire 250 Mds. Dans les calculs que j’avais fait pour chiffrer le coût du fédéralisme, j’aboutissais en fait à 300 Mds par an nécessaires, le reste étant fourni par d’autres pays du Nord. Conservons l’idée de 250 Mds, et regardons les impôts européens qui seraient capables de fournir cela. Un impôt sur les sociétés ? Les entreprises vont quitter massivement la zone euro si on les impose à ce niveau-là. Une taxe de type protectionniste sur  les produits qui entrent dans la zone euro ? Oui, on peut penser à cela, mais il faut tout de suite savoir que ce point de vue, nous sommes quasiment les 
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seuls, nous français, à envisager une telle solution.  Il ne faut donc pas rêver sur la faisabilité à moyen terme d’un protectionnisme européen au niveau nécessaire pour rapporter 250 Mds par an, et il n’y aura pas non plus de taxes financières à la hauteur de l’enjeu. Dans les rêves les plus fous des gens de la Commission européenne, une taxe sur les transactions financières ne rapporterait que 70 Mds. Donc on revient à notre contradiction, le fédéralisme peut être une solution, mais avec quel argent ?

Je reconnais tout à fait que l’idée d’une Europe fédérale est théoriquement une solution, mais concrètement elle n’en est pas une et surtout elle sert à masquer les problèmes réels. Tous les gens qui crient « il faut plus de fédéralisme », évitent la question de savoir qui va payer. Et dans le fédéralisme, les plus riches doivent payer pour les plus pauvres, le jour où vous convaincrez un allemand qu’il a une solidarité particulière avec un grec ou un espagnol, je croirai au fédéralisme.

Nico : Pour vous, il n’y a donc pas d’issue à cette crise européenne sans remise en question de la monnaie unique. En même temps, pour beaucoup de gens qui vous suivent dans cette analyse, cela reste difficile de franchir le cap et d’envisager la fin de l’Euro, notamment parce qu’on nous présente régulièrement ça comme un cataclysme, qui serait pire que la situation actuelle. Dans vos articles, vous ne niez pas les risques et les coûts associés à une dissolution de l’Euro, mais selon vous, ils sont nettement plus faibles que la poursuite des politiques actuelles ?

Sapir : Oui, tout à fait. Il est important de comparer le coût de sortie au coût du maintien dans la zone euro, ainsi qu’aux avantages potentiels du retour à une monnaie nationale. Le coût du maintien dans l’Euro est extrêmement élevé tant en termes de coûts directs (les différentes contributions aux différents fonds de soutien, FESF ou MES), qu’en termes de coûts indirects en raison de la hausse du chômage et de la perte de croissance engendrées par l’Euro, et de leur impact sur le budget de l’Etat. Pour la France, le maintien dans l’Euro représente donc un coût de plus de 50 milliards d’euros par an.
faut il avoir peur de sortir de l'europe

A l’inverse, pour la France, le coût d’une dissolution concertée de l’Euro et d’une dévaluation du franc d’environ 20% pourrait s’élever à environ 20 Mds d’euros, essentiellement en soutien des banques et assurances qui seraient impactées par la baisse de la valeur de leurs actifs. Plus longtemps nous resterons, et plus ce coût sera élevé. Pour les différents pays européens, il faut calculer quelles seraient les parités entre les différentes monnaies,  et regarder de près le coût de la sortie de l’Euro pour chacun, mais d’après mes analyses ce serait tout à fait positif pour la plupart des pays. Par contre, la dévaluation serait un gigantesque mécanisme de transfert de ressources entre pays. Cela veut dire que l’Allemagne, dont la monnaie sera réévaluée, perdra entre 2 à 3 % de son PIB. La question qu’il faudrait poser aux allemands, c’est de savoir ce qu’ils préfèrent : perdre 2 à 3% de leur PIB en un coup, suite à la dévaluation, ou payer de 8 à 10% de leur PIB tous les ans pendant 10 ans dans une Europe fédérale. C’est dans ces termes que ça se pose.

Pour la France, les avantages seraient nombreux. Tout d’abord, effet direct de la dévaluation, les prix des produits importés augmentent par rapport aux prix des produits nationaux, donc les produits nationaux se substituent en partie aux produits importés sur le marché intérieur et se développent sur les marchés export. Il y aussi des effets indirects importants, avec un gain important de croissance pendant les 4 à 5 ans qui suivent, et la possibilité de réduire le chômage d’environ 1% par an pendant 5 ans, ce qui permet de faire revenir nos comptes publics et sociaux à l’équilibre. Une telle croissance, associée à l’inflation générée par la dévaluation,  se traduirait par une réduction progressive de la dette publique vers 60% après 5 à 6 ans.

Alors oui, il y aura un coût immédiat à une dissolution de l’Euro, mais globalement la trajectoire sera profitable à  l’ensemble des pays, et me semble en réalité moins mauvaise pour l’Allemagne que l’hypothèse du fédéralisme. Certains collègues allemands avec qui je partage mes travaux ont d’ailleurs fait les mêmes calculs que moi, et en sont très conscients.

Nico : Vous appelez de vos vœux une sortie concertée, coordonnée, mais est-ce que vous y croyez ? Ou bien pensez-vous toujours, comme vous l’aviez annoncé en 2011, que c’est une explosion non concertée, due à l’approfondissement de la crise, qui mettra fin à la monnaie unique ?

Sapir Il faut toujours faire la distinction entre ce que l’on souhaite et ce que l’on croit. Ce que je souhaite, c’est que les pays de la zone euro se mettent d’accord pour une dissolution de la zone euro, et que cela se fasse de manière coordonnée. Mais vous avez raison de dire, plus on va attendre, plus le risque d’une explosion sera important, et là, malgré tout, il serait important qu’entre certains pays, se mettent en place des mécanismes de coordination. Je pense qu’il faudrait au minimum une coordination entre l’Europe du Sud et peut être la Belgique.

Nico : En France, la plupart des partis, notamment de gauche, restent pour l’instant attachés à l’Euro. Est-ce que vous sentez malgré tout une évolution vers la remise en question de la monnaie unique ?

Sapir D’une part, il est clair que l’évolution de la situation va mettre toute une série de dirigeants politiques, y compris au PS, au pied du mur. Ils devront choisir entre assister à un effondrement de l’économie française, ou prendre des mesures radicales, dont une sortie de l’Euro. Certains peuvent évoluer plus rapidement que d’autres, mais j’ai une confiance assez importante dans le pragmatisme et l’opportunisme d’un homme politique. Fondamentalement, ce sont des gens qui veulent conserver le pouvoir. Si le choix qui leur est posé est de garder l’Euro mais de perdre le pouvoir, ou de conserver le pouvoir mais en sortant de l’Euro, je pense qu’à la fin des fins, ils choisiront cette deuxième solution.

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18 août 2009

La désobéissance européenne

                                                                                                         

LA DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE, PREMIER PAS OBLIGE VERS LA SORTIE DU CAPITALISME NÉOLIBÉRAL

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP)

Le 8 mai 2009.

Le M’PEP a largement démontré dans plusieurs textes (disponibles sur http://www.m-pep.org/spip.php ?rubrique76) qu’il n’est pas possible de mener une véritable politique de gauche dans le cadre de l’Union européenne. Nous pourrions dire sans risque de nous tromper que 95% des propositions de la gauche de gauche se révèlent illégales au regard du droit européen sanctifié dans les traités et la jurisprudence, et qu’il ne figurerait dans les 5% restants que des mesures décoratives.

 LES TRAITES EUROPÉENS SONT INCOMPATIBLES AVEC UNE POLITIQUE DE GAUCHE

Ainsi par exemple, un protocole au Traité de l’Union européenne stipule que le « marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée ». À partir de là, peu de mesures sont possibles en matière de politique industrielle, de réorganisation du système bancaire et financier ou de mise en œuvre de protections commerciales.

Dès lors, les options envisageables sont peu nombreuses. Il en existe trois :

  • se résigner à vivre dans une Europe libérale en dissimulant ce renoncement par un verbiage du type « Une autre Europe est possible » ou « changer l’Europe » sans qu’aucune mesure concrète ne soit envisagée pour mettre en accord ces grandes déclarations et la manière de les traduire en réalités ;
  • attendre (jusqu’à quand ?) un changement radical d’orientation de l’Union européenne qui paraît absolument impossible car il faudrait que les 27 pays membres passent tous à gauche et se mettent d’accord pour modifier les traités, ce qui signifie que la demande d’un nouveau traité est parfaitement démagogique ;
  • ne plus obéir aux injonctions néolibérales de l’Union.

Bien évidemment, la seule solution acceptable est de s’affranchir des obligations communautaires eurolibérales, ce qui d’un point de vue juridique renvoie à l’idée de désobéissance civile, avec toutefois quelques différences importantes. C’est pourquoi un large débat public est désormais impératif autour d’un concept nouveau et nécessaire proposé par le M’PEP : la « désobéissance européenne ».

 EN QUOI CONSISTERAIT LA DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE ?

Obéir n’est pas se soumettre, puisqu’il s’agit d’écouter et d’agir pour « aller vers le mieux ». L’obéissance fait donc appel à la conscience. Or, la construction européenne actuelle menant les Etats membres vers le pire (la concurrence, le dumping social et environnemental, la destruction des solidarités...), il existe une profonde contradiction entre le droit communautaire et l’intérêt des peuples, ce qui justifie pleinement de désobéir.

Cette désobéissance pourrait prendre deux formes : l’une défensive et l’autre offensive.

La désobéissance européenne défensive

Elle correspond à la nécessité, pour chaque pays qui le souhaite, de se protéger contre les politiques néolibérales de l’Union européenne.

C’est la construction d’un droit national socialement juste et protecteur de l’environnement, de l’industrie et des régimes sociaux, quitte pour ce faire à se mettre dans l’illégalité vis-à-vis du droit communautaire. C’est aussi, par exemple, le refus d’abonder le budget communautaire lorsque ces fonds sont utilisés pour mener des politiques libérales. Bien sûr, la construction revendiquée d’un droit « illégal » implique qu’aucune astreinte ne sera payée en dépit des condamnations qui ne manqueront pas d’arriver de la part de l’Union.

Autre exemple, dans le domaine crucial de l’agriculture, il est nécessaire de ne plus abonder le budget de la Politique agricole commune (PAC) tant que celle-ci aura pour objectif le développement de l’agriculture intensive. Les fonds disponibles seront alors mobilisés pour soutenir la conversion à une agriculture respectueuse de l’environnement et à créer des emplois non-marchands en zones rurales notamment sur le territoire français et pour développer des partenariats agricoles avec d’autres pays, Etats membres ou non, souhaitant s’engager dans des voies similaires.

En matière d’OGM, il faut dénoncer la directive 2001/18 et le règlement 1829/2003 et produire une loi nationale qui interdise sans ambigüité les OGM dans les champs et dans l’alimentation, comme le souhaite une très large majorité de la population. Il en va évidemment de même pour toutes les directives européennes de libéralisation (« Bolkestein » ; postale ; ferroviaire ; électricité ; gaz…) ou en matière de fiscalité.

La désobéissance européenne offensive

Elle viserait quant à elle à passer outre aux injonctions éventuelles qui pourraient provenir de l’Union européenne contre des pays qui voudraient mener une politique de gauche.

 LA DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE : UNE DÉSOBÉISSANCE CIVILE A GRANDE ECHELLE QUI S’APPUIE SUR UN PROCESSUS DÉMOCRATIQUE

Telle que définie par des universitaires [1], la désobéissance civile comprend quatre caractéristiques :

  • l’opposition à l’ordre juridique représentant un pouvoir politique démocratiquement désigné. Contrairement aux actions de type révolutionnaire, elle se situe au sein du système juridique et vise à faire changer la loi.
  • le positionnement de l’acte de désobéissance au sein de l’espace public. A la différence de l’objection de conscience, qui est individuelle, la désobéissance civile est collective et politique.
  • le rattachement de l’acte de désobéissance à des valeurs éthiques. La désobéissance est « civile » si elle agit pour le bien de la cité.
  • la volonté de participer à une transformation des valeurs et d’influencer le contenu des décisions publiques.

La désobéissance européenne peut donc être assimilée à une forme de désobéissance civile, mais elle va bien plus loin que les exemples de désobéissance civile connus. Elle est de la résistance !

  • La capacité de changement de l’Union européenne qu’offre la désobéissance européenne est considérable. Elle permettra de sortir du carcan libéral et de mettre en œuvre une véritable politique de gauche interdite depuis plusieurs décennies par l’Union européenne. Chaque pays peut la pratiquer, individuellement ou en se groupant.
  • Du point de vue du législateur, la désobéissance civile remet en cause la force contraignante de la loi, au risque de remplacer l’arbitraire de la loi par l’arbitraire de la conscience. Or, la désobéissance européenne remet seulement en cause un élément de hiérarchie du droit, à savoir la soumission des lois nationales au droit communautaire. Elle est donc bien moins sujette à la critique que la désobéissance civile, puisque la force contraignante de la loi nationale demeure entière.
  • La désobéissance européenne sera mise en œuvre par un gouvernement démocratiquement élu, alors que l’Union européenne produit un droit qui ne s’appuie à aucun moment sur une quelconque souveraineté populaire. La désobéissance européenne est donc une nécessité démocratique dont la légitimité sera totale.

La désobéissance européenne résulterait de trois mécanismes démocratiques

Finalement, la désobéissance européenne, s’appuyant sur la souveraineté populaire, est parfaitement légale. Ses variantes offensive ou défensive résulteront de trois mécanismes démocratiques :

  • Le principe de la désobéissance européenne doit être intégré aux programmes des partis politiques de gauche, accompagné de propositions concrètes. Comme ces programmes seront soumis aux électeurs, d’une part les élus de ces partis seront engagés, et d’autre part ils disposeront de toute la légitimité populaire pour agir conformément au programme sur lequel ils se seront faire élire.
  • En cours de mandat, le Parlement peut être amené à voter des lois si la situation l’exige. La désobéissance européenne serait donc doublement légitimée : par le peuple au travers des programmes électoraux sur lesquels il se sera prononcé, et par les députés, représentants du peuple.
  • Enfin, en cas de crise ou de situation particulière, des référendums peuvent être organisés pour rejeter telle ou telle directive ou pour engager la France dans telle ou telle action. Comme la bataille avec les forces néolibérales sera permanente, la simple acceptation de la désobéissance européenne dans les programmes politique ne peut suffire. Rappelons ici que l’article 11 de la Constitution française stipule qu’il est possible de « soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions. »

 LA DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE EST UNE ÉTAPE INCONTOURNABLE POUR SORTIR DE L’EUROLIBERALISME

Le M’PEP a précédemment écrit (http://www.m-pep.org/spip.php ?article506) qu’un dispositif en trois étapes est nécessaire afin de sortir de l’eurolibéralisme :

  • trouver des alliances au sein de l’Union européenne pour des « coopérations renforcées » en rupture avec les politiques libérales ;
  • si ces propositions de coopération étaient rejetées, il faudrait soumettre au peuple français, par référendum, la question de la sortie de l’Union européenne, chaque pays membre pouvant faire de même selon sa constitution ;
  • réorienter la diplomatie et les alliances de la France sur la base, notamment, de la Charte de La Havane.

La désobéissance européenne est donc incontournable, et ce dès la première étape. En effet, l’article 280A du Traité de Lisbonne (qui n’est pas encore en vigueur mais qui reprend pour l’essentiel les traités antérieurs sur cette question) stipule : « Les coopérations renforcées respectent les traités et le droit de l’Union. Elles ne peuvent porter atteinte ni au marché intérieur ni à la cohésion économique, sociale et territoriale. Elles ne peuvent constituer ni une entrave ni une discrimination aux échanges entre les Etats membres ni provoquer de distorsions de concurrence entre ceux-ci. ». Aucune « coopération renforcée » ne peut donc être en rupture avec les politiques libérales sans que les Etats pratiquent la désobéissance européenne.

Les partis politiques et les syndicats doivent clarifier leur position

En dehors du M’PEP, aucun mouvement, parti politique ou syndicat de gauche ne revendique le droit à la désobéissance européenne et le devoir d’y recourir pour restaurer l’exercice de la souveraineté populaire, s’opposer à l’eurolibéralisme et promouvoir des politiques de gauche. Ce faisant, ils s’arrêtent au milieu du gué, en décrivant les mesures progressistes qu’ils veulent mettre en œuvre sans décrire les moyens d’y parvenir. Au contraire, il est indispensable de poser clairement ce débat, afin de proposer aux citoyens un ensemble d’actions cohérentes pour sortir du capitalisme néolibéral. La désobéissance européenne en fera inévitablement partie. Cette façon de poser les problèmes, cette politique de vérité, est de nature à mobiliser la population.

S’inscrire dans le sillage des communes Hors AGCS

En réalité les communes qui se sont déclarées « hors Accord général sur le commerce des services » (AGCS) ces dernières années constituent les premières institutions politiques républicaines à pratiquer une forme de désobéissance européenne. Alors qu’elles devaient se soumettre à la concurrence libre et non faussée, elles ont annoncé qu’elles renonceraient à mettre en concurrence sur le marché une série d’activités sociales et culturelles sur leur territoire. Et elles ont revendiqué leur action en se déclarant « hors AGCS ». Certaines ont même affiché le logo à l’entrée de leur commune, sur leur journal d’information. Elles ont, en quelque sorte, montré le chemin à la gauche qui pourrait se trouver en situation de gérer le pays. Un exemple parlant du principe « du local au global ».

Créer un mouvement de désobéissance européenne ?

A l’instar des objecteurs de conscience qui affirmaient la dimension politique de leur refus d’effectuer le service militaire et qui se sont constitués en mouvement, revendiquant publiquement leurs actes, et ainsi refusant le strict engagement individuel, allant au-delà de la « clause de conscience », un mouvement pourrait se créer composé de citoyen-n-es, d’ « objecteurs de l’Union européenne ». Ces « désobéissants » auraient vocation à se créer dans tous les pays européens, affichant dans chaque pays, des raisons communes de vouloir désobéir à l’eurolibéralisme et à l’Union européenne. Mais, dans le respect de la réalité nationale, seraient également soulignées les dimensions particulières de leur engagement.

Ainsi les différents niveaux de la vie politique et de l’engagement citoyen seraient reliés les uns aux autres au plan européen, national et local.

Car finalement, sans le savoir, nombreux sont les citoyens qui revendiquent la désobéissance européenne en contestant par exemple la PAC, des directives sur les OGM, la libéralisation des services publics, la privatisation de la santé, etc. Nombreux aussi sont les syndicats, les partis, les associations qui refusent la directive services, la directive « de la honte », etc.

Seraient-ils déjà des désobéissants/objecteurs de l’Union européenne sans le savoir ?

Pourquoi ne ferions-nous pas pression sur le gouvernement pour qu'il refuse d'obtempérer à l'ukase de la Commission européenne demandant aux producteurs de fruits et légumes de rembourser les aides gouvernementales reçues depuis 1993? Donnez vos commentaires sur http://hencrides.canalblog.com/

                               

18 août 2009

Une lettre du M'PEP au Front de Gauche

Le 27 juillet 2009

Marie-George Buffet (Parti communiste français)
Lucien Jallamion (République et Socialisme)
Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche)
Christian Picquet (Gauche Unitaire)

Chers camarades,

Le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) a appelé à voter pour les listes du Front de Gauche et mené campagne pour lui lors des élections européennes de juin 2009. Le M’PEP a fondé son choix sur les trois considérations principales suivantes :

  • le Front de Gauche était la seule initiative unitaire et constituait un pas dans la direction du rassemblement des gauches ;
  • ses membres ont rejeté le traité de Lisbonne et ont estimé, à juste titre, que les traités européens étaient « incompatibles avec des politiques de gauche » ;
  • la « Déclaration de principes » du Front de Gauche était la plus proche des orientations du M’PEP.

Le Front de Gauche a réalisé un score encourageant. C’est une des raisons pour lesquelles le M’PEP espère la poursuite et l’approfondissement de cette expérience. Si le M’PEP appelle à sa continuation, il appelle également à sa transformation. C’est dans cette perspective qu’il formule les six propositions suivantes :

 1.- Travailler à l’élaboration d’un « tronc commun » politique sur lequel pourraient se greffer des accords à géométrie variable entre le plus grand nombre possible d’organisations de gauche

  • Le but de ce « tronc commun » politique serait triple : stimuler les luttes immédiates ; constituer des éléments du réarmement idéologique de la gauche ; servir de programme aux prochaines échéances électorales (des régionales aux présidentielles et législatives).
  • Ce « tronc commun » serait un socle solide, le plus avancé possible, une sorte de plus grand dénominateur commun, auquel toutes les composantes de la gauche pourraient adhérer après l’avoir élaboré en commun. Mais au-delà de ce « tronc commun », pourraient se greffer des accords et des visions à géométrie variable.
  • La mise en oeuvre d’un tel processus ne remettrait évidemment pas en cause l’autonomie de pensée et d’action des organisations qui y participeraient. Le Front de Gauche a une responsabilité particulière, s’il veut vraiment ouvrir une perspective politique nouvelle. C’est à lui qu’il revient de lancer ces débats pour lesquels le M’PEP pense qu’ils devraient concerner toutes les organisations qui le souhaitent, sans tri préalable du Front de Gauche ; être publics ; être réguliers ; être décentralisés dans les départements ; se terminer, lors de chaque séance, par un relevé des points d’accords et des points de désaccords ; se poursuivre à partir de l’état des discussions précédentes afin d’approfondir les points d’accords et travailler à réduire les points de désaccords.
  • La nouvelle manière de pratiquer la politique que propose le M’PEP nécessite néanmoins un préalable : celui d’une véritable révolution culturelle conduisant à reconnaître les désaccords. Acceptons de regarder la réalité en face ! La gauche – le constat est valable quasiment à l’échelle internationale et particulièrement à l’échelle européenne - est aujourd’hui morcelée entre un grand nombre d’organisations. Cette situation résulte de deux phénomènes : d’une part, l’alignement des partis travaillistes, sociaux-démocrates et socialistes sur les politiques néolibérales ; d’autre part, l’explosion du système soviétique, qui ont l’un et l’autre suscité l’éclatement ou l’effritement des partis concernés. Le réarmement idéologique et politique de la gauche ne pourra s’opérer que par un lent travail de rapprochement entre ces différentes structures. Ainsi, pour y parvenir, les désaccords entre les organisations doivent être identifiés clairement, point par point, et faire l’objet de débats publics. C’est le seul moyen, semble-t-il, d’éliminer les quiproquos et de réduire, si possible, les zones de divergences. En tout cas, des désaccords entre organisations de gauche ne peuvent servir de prétexte à un refus du dialogue. Ni à interdire l’identification des points d’accords qui existent et sur lesquels il faut s’appuyer pour aller de l’avant.

 2.- Renforcer les liens des militants du Front de Gauche à l’échelle locale

Le bilan des élections européennes peut être une occasion de débats pour les militants. Ou le Front de Gauche sera une construction de sommet et ses chances de chambouler le paysage politique seront extrêmement minces ; ou il s’enracinera à la base et il pourra véritablement créer une dynamique dans le pays.

 3.- Réévaluer la question européenne

Le niveau exceptionnel atteint par l’abstention lors de l’élection européenne de juin 2009 nécessite une réévaluation complète des positions de la gauche sur la question européenne. Comment croire qu’il soit possible de construire une quelconque union européenne dans l’indifférence ou même l’hostilité d’une majorité des peuples ? Cette réalité s’impose désormais aux partis, organisations et regroupements de gauche qui auront à assumer leur rupture avec la logique néolibérale de l’Union européenne. L’Union européenne actuelle, tant dans sa conception que son fonctionnement et ses politiques, s’est construite et persévère contre la démocratie et les politiques de gauche. Certains de ses concepteurs l’ont construite pour cela. Aujourd’hui, c’est la réalité.

Pour le moment, les propositions de la gauche anti-libérale, dans ses différentes composantes, reposent sur la signature de nouveaux traités européens ou une « constituante » européenne. Ces objectifs n’ont de sens que dans le très long terme ; à court et moyen terme, ils n’en ont aucun. Les élections européennes 2009 viennent de démontrer qu’il n’existe aucun rapport de force, à l’échelle des Vingt-Sept, pour parvenir, à brève échéance, à l’un ou l’autre de ces objectifs. La gauche doit donc en tirer toutes les conséquences et combler le vide politique et idéologique qui la prive de la plénitude de sa crédibilité. Pour contribuer au débat, le M’PEP avance notamment la proposition de « désobéissance européenne ».

 4.- Accepter la diversité et le pluralisme

Le Front de Gauche n’a aucune raison de craindre la diversité et le pluralisme. D’ailleurs, pendant la campagne des élections européennes, c’est lorsque le Front de Gauche s’est élargi qu’il a progressé dans les sondages. Ces derniers lui donnaient 2% au moment du tête-à-tête entre le PCF et le PG, et ils sont montés à plus de 6% quand deux nouvelles formations politiques l’ont rejoint. La gauche est diverse, elle doit se retrouver dans une construction politique commune. C’est ce qu’attend l’électorat de gauche.

Au-delà des divergences profondes qui peuvent exister entre le Front de Gauche et le programme de la liste Europe Ecologie, une leçon, entre autres, doit être tirée du résultat qu’elle a obtenu : le pluralisme et la diversité ont été plébiscités. Cette liste, en effet, était composée de partis politiques, d’associations, de personnalités. Les histoires, les profils et les conceptions politiques de ses membres étaient très différents. Et malgré ces différences, un programme électoral les a rassemblés, soutenu par une fraction significative de l’électorat.

Le Front de Gauche peut lui aussi réussir à réunir la diversité et le pluralisme de la gauche. Pour y parvenir, quatre questions méritent de trouver une réponse nouvelle :

1. La cohérence du Front de Gauche ne doit pas s’opposer à sa diversité et à son pluralisme Une cohérence politique est évidemment nécessaire pour s’opposer efficacement au néolibéralisme.

Une démarche systémique est même indispensable. Tel est le but du « tronc commun » proposé par le M’PEP. La « Déclaration de principes » adoptée par le PCF et le PG pendant la campagne des élections européennes l’a été en urgence par une démarche de sommet, sans débat public. Il est vrai qu’il était probablement difficile de faire autrement compte tenu de la création récente du Parti de gauche et de la proximité des élections européennes. Le contenu de cette « Déclaration de principes » et la manière dont elle a été élaborée ne peuvent donc servir de modèle.

Mais une fois passé le moment des élections européennes, le temps doit être trouvé pour construire une cohérence a posteriori et non a priori. Autrement dit, c’est par l’élargissement et le pluralisme qu’une cohérence sera trouvée, et non l’inverse. Ainsi, nous espérons que le Front de Gauche préparera le plus vite possible les élections régionales de 2010.

2. La « double appartenance » commence à être reconnue

La « double appartenance » signifie que des adhérents de partis politiques peuvent être également membres d’associations ayant une vocation politique. Le PCF et le PG, lors des rencontres avec le M’PEP, se sont inquiétés de cette pratique. Depuis, les choses ont heureusement évolué puisque le Front de Gauche a intégré deux organisations qui pratiquent la « double appartenance ». En effet, Gauche Unitaire autorise l’adhésion au NPA, tandis que République et Socialisme autorise l’adhésion au MRC.

Une autre raison justifie l’acceptation, par le Front de Gauche, de la « double appartenance ». Ce sont les formes nouvelles d’engagement politique d’une partie des citoyens qui considèrent que la « multi-appartenance » est une source d’enrichissement personnel et collectif. Ainsi, des citoyens adhèrent à un parti politique, à un club politique ou une société de pensée, un syndicat, une ou plusieurs associations… Telles sont les modalités contemporaines de l’engagement pour certains, que la gauche n’a aucune raison de nier ni de craindre.

3. Le Front de Gauche commence à rassembler au-delà des partis politiques

Initialement, le Front de Gauche ne voulait rassembler que des partis politiques. C’est du moins la raison officielle qu’il a donnée au M’PEP pour ne pas l’accepter en son sein. Là encore, les choses ont évolué positivement puisque le Front de Gauche, outre le PCF et le PG, compte deux nouveaux membres qui ne sont pas des partis politiques : Gauche Unitaire et République et Socialisme. Les conditions sont donc désormais réunies pour élargir véritablement le Front de Gauche au-delà des partis politiques.

4. Les désaccords doivent être identifiés, reconnus et acceptés

La gauche est aujourd’hui caractérisée par son morcellement. Ce dernier repose sur des divergences d’analyses, de perspectives, de pratiques, de programmes. Sauf à créer des illusions et mettre en place des constructions artificielles, les divergences entre organisations de gauche doivent être recensées avec précision. La démarche doit être clinique, sans passion, et relever d’une attitude normale entre organisations majeures.

Ainsi le M’PEP considère qu’il faut « faire bouger l’Union européenne ou en sortir ». Cette analyse n’est pas partagée, pour l’instant, par les directions du PCF et du PG. Le M’PEP ne fait pas pour autant de l’acceptation de cette position par le Front de Gauche un préalable pour en faire partie. La réciproque devrait être vraie : le Front de Gauche ne devrait pas empêcher l’entrée dans le Front de Gauche d’organisations qui ont des divergences avec lui – comme le M’PEP – mais qui ont aussi des points communs.

Pour éliminer toutes les sources possibles de malentendus, le plus simple est de se mettre autour d’une table et de faire deux listes : l’une avec les points d’accords, l’autre avec les points de désaccords, et l’importance relative des uns et des autres. On verra bien, au total, quel sera le bilan.

 5.- Participer aux élections régionales

En participant aux élections régionales, le Front de Gauche ainsi conçu afficherait sa volonté de s’inscrire durablement dans le paysage politique français et de participer à la construction d’une gauche unie, à la gauche du PS. Le M’PEP propose qu’une réflexion nationale et régionale, associant tous les acteurs qui le souhaitent (partis et mouvements politiques, élus, syndicalistes, associations), s’engage rapidement pour dresser le bilan de gestion de toutes les régions et élaborer les pistes d’un programme général dont le but serait de répondre à la question « qu’est-ce qu’une région gérée à gauche ? ».

Sur ces bases, le Front de Gauche présenterait alors des listes au premier tour, dans toutes les régions. Au deuxième tour, le Front de Gauche appellerait à battre la droite et à fusionner avec la liste de gauche arrivée en tête si lui-même n’était pas dans cette position. Il faudrait néanmoins refuser de s’allier à des membres du MoDem. Sur ces bases, donc, le M’PEP est prêt à s’engager, y compris par la présence de candidats sur les listes du Front de Gauche.

Cette stratégie n’est possible, bien évidemment, qu’à la condition de se fixer l’objectif explicite de devenir la première force à gauche, devant le PS. Or, sur ce point également, le M’PEP souhaite vous faire part de son inquiétude. Cet objectif, en effet, n’est pas évoqué par le Front de Gauche. Mais alors comment révolutionner la vie politique française si le Front de Gauche ne se fixe pas clairement l’objectif de devenir la première fore politique à gauche, c’est-à-dire passer devant le PS ?

 6.- Donner au Front de Gauche le dynamisme et la structure du Front populaire

Le Front populaire est né le 14 juillet 1935 lors d’un immense rassemblement antifasciste qui avait uni communistes, socialistes, radicaux, socialistes indépendants, syndicalistes de la CGT et de la CGTU, membres d’une association d’anciens combattants, du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, du Mouvement contre la guerre et le fascisme, de la Ligue des droits de l’Homme. Dès le lendemain, un « comité national pour le rassemblement populaire », chargé d’élaborer un programme commun et des accords de désistement dans la perspective des élections du printemps 1936 était mis en place. Il n’y avait donc pas que des partis politiques dans le Front populaire. Les élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936 donnaient alors la victoire au Front populaire. Dans la foulée, les grèves avec occupations d’usines se multipliaient, et se concluaient par les Accords Matignon. Le Front de Gauche a lui aussi, s’il en a la volonté, vocation à s’inscrire dans l’Histoire.

Chers camarades du Front de Gauche,

Le M’PEP a été très déçu, comme d’autres organisations, de ne pas avoir été invité le 3 juillet, à la Mutualité à Paris, aux « 3 heures pour une alternative à gauche » organisées par le Front de Gauche. Vous le savez, notre Mouvement a énormément travaillé sur les alternatives au capitalisme, dans plusieurs domaines, et il est dommage de n’avoir pas permis le débat. Cet ostracisme contredit les déclarations faites régulièrement par les dirigeants du Front de Gauche qui appellent à son élargissement. Si le Front de gauche veut véritablement s’élargir, il ne pourra y parvenir qu’en s’adressant à des organisations qui ont des différences, des divergences, et même des désaccords sur des points qui peuvent être importants. S’élargir à des organisations qui sont déjà d’accord sur tout ne semble pas avoir de sens, tout simplement parce que de telles organisations n’existent pas ! L’union ne peut se réaliser qu’entre organisations diverses.

Les précédents courriers que nous vous avons adressés sont souvent restés sans réponse. C’est une attitude à laquelle nous ne parvenons pas à nous habituer ni à comprendre. Notre but est avant tout de faire avancer la réflexion et de militer pour une grande force politique de gauche. Nous avons applaudi à la création du Front de Gauche et nous voudrions encore participer à son développement. Nous espérons que la présente lettre inaugurera un cycle de relations normales entre organisations qui se respectent. Il ne nous parait pas extravagant, en effet, que des formations de gauche échangent des réflexions et des arguments, se répondent, se rencontrent et se disent clairement et franchement ce qu’elles ont à se dire. Vous aurez compris, chers camarades, que nous souhaitons vous rencontrer pour débattre de ces questions.

Michèle Dessenne et Jacques Nikonoff
Porte-parole du M’PEP

30 mars 2009

Meeting du Front de Gauche le 2 avril à Gerzat (63)

Le jeudi 2 avril, Meeting du front de Gauche à Gerzat (63), salle Le Galion à 20 heures avec

- André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme
- Patrice Guilhot, vice-président du Conseil Général du Puy-de-Dôme
- Yvette Mercier, syndicaliste Michelin
- Corinne Morel-Darlheux, militante altermondialiste et écologique, secrétaire nationale du Parti de Gauche

http://www.m-pep.org/?exec=articles&id_article=1163

29 mars 2009

Rassemblement de France Palestine solidarité à Clermont-Ferrand

L'association France Palestine Solidarité

appelle à un

Rassemblement

lundi 30 mars

à partir de 17h30 place de Jaude

VENEZ TRES NOMBREUX AVEC UN POT DE FLEUR

Ne laissons pas mourir la fleur Palestine 

Le 30 mars 1976, l’armée israélienne tuait six Palestiniens d’Israël et en blessait des dizaines d’autres pour réprimer une manifestation contre la confiscation des terres.

Cette journée a été depuis décrétée Journée de la Terre et est commémorée chaque année en Palestine et à travers le monde.

Chaque année est ainsi réaffirmé le lien indestructible entre les Palestiniens et la terre de Palestine. Chaque année est ainsi réaffirmée la présence têtue des Palestiniens sur leur terre et leur résistance obstinée aux tentatives israéliennes de les inciter au départ et à l’abandon.

Chaque année, nous clamons à la face du monde notre exigence de justice.

Chaque année, nous dénonçons la persistance d’une situation coloniale anachronique.

Chaque année, nous dénonçons les crimes des gouvernements israéliens et la lâche complicité de la communauté internationale.

Chaque année, nous célébrerons cet événement jusqu’à ce qu’Israël réalise l’inutilité de sa tentative de déni du peuple palestinien.

Chaque année, nous rappellerons au monde sa mauvaise conscience.

Retrouvons-nous autour de cet événement pour dire notre refus de l’injustice, notre volonté de faire appliquer les résolutions internationales, notre exigence de sanction contre Israël qui refuse de se soumettre au droit international.

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6 mars 2009

Rendez-vous le 19 mars 2009 en Auvergne

Allier.

Moulins -> 15h30, A VENIR
Montluçon -> 15h30, A VENIR
Vichy -> 15h30, A VENIR

Haute-Loire

Puy-en-Velay -> 10h30, Place Cadelade

Puy-de-Dôme

Clermont-Ferrand -> 10h, place de la République

12 février 2009

André Grimaldi et la loi Bachelot

Les hospitaliers de Clermont-Ferrand manifestaient dans les rues de Paris le 12 février 2009 

le 10 février 2009

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événement

André Grimaldi. « Le but réel de la loi Bachelot,  c’est de démanteler le service public »

André Grimaldi, professeur de médecine à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

Avec les 900 signataires d’une lettre au président de la République, parmi lesquels 300 professeurs de médecine, vous réclamez le retrait de la partie hôpital du projet de loi Bachelot. Quelles sont vos principales critiques ?

André Grimaldi. S’agissant de l’hôpital, je dirais d’abord que c’est une loi « minus ». Elle ne porte que sur la gestion, avec une obsession : qu’il y ait un seul chef. Un directeur qui pourrait venir de la fonction publique mais aussi du privé, qui sera payé au besoin sur contrat, qui aura tous les pouvoirs. Du coup, les directeurs des hôpitaux le disent eux-mêmes : « Nous sommes un fusible. » Selon la loi, le directeur peut être renvoyé sans aucun droit d’appel. On met l’hôpital sous tutelle. Et quelle est la mission de ce directeur ? Augmenter la qualité des soins ? Pas du tout. C’est de mettre l’hôpital à l’équilibre financier. Leur objectif n’est pas d’assurer une bonne gestion, bien sûr nécessaire, mais de faire ce qui vient de se passer à l’hôpital Saint-Joseph, à Paris : au nom du déficit, on a fermé le service des maladies infectieuses, du sida, parce que financièrement non rentable.

Dans cette même logique, on va faire venir des médecins et des chirurgiens de l’extérieur et on va les payer à l’activité. Cela a une conséquence terrible. Dans une équipe, pour que ça marche, tout le monde doit être sur le même rythme. Si l’un est payé au nombre de malades qu’il voit, et l’autre uniquement sur le temps de travail, comme salarié, si le premier gagne quatre fois plus alors qu’il ne travaille pas plus mais est plus rentable, alors le second pourra se dire qu’il en fait trop pour ce qu’il est payé. C’est un outil de démobilisation.

Vous dénoncez un conflit d’intérêts dans ce système de paiement à l’activité…

André Grimaldi. Si 70 % de vos revenus dépendent de l’activité, vous allez faire de l’activité. Cela a déjà commencé à l’hôpital, avec la mise en place de la tarification à l’activité (T2A). On vous paie à l’activité, vous faites de la fausse activité… Au lieu de prendre un malade pour une hospitalisation, vous le faites sortir et puis revenir, ça fait deux hospitalisations. Tout ça coûte plus cher à la Sécu, est pénible pour le malade, mais tout ça est rentable…

Pour le ministère, ce mode de rémunération peut rendre l’hôpital, en pénurie de médecins, plus attractif.

André Grimaldi. Le but réel, c’est de démanteler le service public. C’est si vrai que les mots service public sont absents de la loi. Il n’y a plus que des « missions de service public », qui peuvent être vendues à la découpe. Le schéma en préparation est le suivant : le non-rentable, le très cher, se fera à l’hôpital, le reste dans les cliniques privées.

Qu’attendez-vous du gouvernement ?

André Grimaldi. Pour détendre l’atmosphère, il faut supprimer les articles du projet de loi sur l’hôpital et lancer un débat national, citoyen, avec tous les acteurs concernés. Première chose à faire : instaurer une enveloppe financière séparée pour le service public et les hôpitaux privés à but non lucratif d’un côté, pour le privé lucratif de l’autre. Qu’on dise halte au développement du privé lucratif. Pour le moment, une enveloppe commune, cela se traduit par un siphonnage des fonds publics par le privé. Deuxièmement, il est vrai qu’il y a une crise d’adaptation de l’hôpital aux progrès de la médecine, aux besoins des populations. Il faut discuter d’organisation des soins, voir comment on combine l’hyperspécialisation, qui est un progrès, avec la prise en charge globale du patient, aujourd’hui très insuffisante, etc. Mais il faut que tout cela soit transparent, que les besoins s’expriment. Cette loi, comme les précédentes, va aller dans le mur. À ce moment-là, on demandera à changer le statut de l’hôpital en établissement privé à but non lucratif, avec des CDD et des CDI mais plus de statut de la fonction publique. On commence aujourd’hui par les médecins, les directeurs, et l’ensemble du personnel suivra.

Le professeur André Grimaldi est l’initiateur d’une adresse au chef de l’État signée par 900 professionnels de santé.

Entretien réalisé par Yves Housson, LHumanité, le 10 février 2009

10 février 2009

Soutien à Gérard Filoche

Le syndicaliste CGT, Gérard Filoche, inspecteur du travail, mis arbitrairement en examen mérite

un soutien plus important de ses camardes du Cantal et d'ailleurs, signez et faites signez la pétition sur le site précisé ci-dessous.



Extrait des 30 212 premières signatures
obtenues en ligne (en date du mardi 10 février 7 h)
en solidarité avec Gérard Filoche,
Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions
 
à signer sur site          <http://www.solidarite-filoche.fr>

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.
Trois procès-verbaux sur quatre de l
’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.
Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail»
Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.
L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.
Si c
’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !
Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?
Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.



Des milliers de salariés de tous horizons
Des syndicalistes, élus du personnel, conseillers prud’hommes, Inspecteurs et Contrôleurs du travail, Médecins du travail

7 syndicats de l’inspection du travail (CGT, CFDT, FO, SNU, SUD, UNSA, CFTC) soutiennent et appellent à ce que Gérard Filoche dispose de la « protection fonctionnelle »
accordée de droit pour tous les fonctionnaires… et refusée, implicitement, jusqu’à présent, par le DGT Jean-Denis Combrexelle (voir ci-dessous signatures en cours des agents de l’inspection et des médecins du travail)

Deux anciens ministres du travail et un ancien Premier ministre
Martine Aubry, Jean Auroux, Laurent Fabius,

Six anciens ministres

Toute la gauche politique :
Marie-Georges Buffet, Pierre Laurent, Arlette Laguiller, Nathalie Arthaud, Alain Krivine, Olivier Besancenot, Noël Mamère, Martine Billard, Marc Dolez, Claude Debons, José Bové, Jean-Jacques Boislaroussie,

Cf ci-dessous : dont Benoît Hamon, Porte-parole du PS député européen, Bertrand Delanoé, maire de Paris Henri Emmanuelli, député des Landes, ancien ministre et président de l’assemblée nationale, ancien ministre Claude Bartolone député président conseil général 93 BN du PS ancien ministre Alain Vidalies Député des Landes Secrétaire National PS à l'Emploi et au Travail Vincent Peillon député européen, BN du PS Arnaud Montebourg député et président du CG de Saône et Loire, BN du PS Jean-Paul Huchon président de la région Ile de France, Jack Lang député du Pas-de-Calais, Harlem Désir député européen, BN du PS….

… et syndicale, associative est aussi représentée :
Maryse Dumas, Gérard Aschieri, Annick Coupé, Jean-Baptiste Prévost,

Jean-Claude Amara, Yves Salesse, Hélène Franco, Claire Villiers, Jacques Nikonoff, Maya Surduts

Et

Bertrand Tavernier, Guy Bedos, Siné, Magyd Cherfi, Benoit Delépine,

Maurice Cohen, Annie Thébaud-Mony, Jacques Généreux, Marcel Francis Kahn, Gus Massiah, Michel Husson, Jacques Nikonoff, André Grimaldi, Patrice de Charette, …..
 

Première partie de la liste, elle reflète une diversité des métiers, du salariat dans tout le territoire :

Rignanese Antonio Ouvrier
Cédric Aparisi Magasinier à Narbonne
Patricia Apicella Chargée de mission Anpe
Catherine Appéré Professeur des écoles 29
Brigitte Appia Travailleur Social
Anne Aprahamian Documentaliste retraitée
Ménouba Arbouche Agent Réceptionniste Strasbourg
Dominique Archambault Maître Conférences Université Pierre Marie Curie - Paris 6
Silvano Argentieri Soudeur La Rochelle 17 000
Christelle Argentin Professeur
Corinne Argenty Ergonome
Claude Argoud Ouvrier
Julien Armand Employé de banque Lcl à Caen
Jacques Armanteras Agent Sncf Pontoise
Thierry Armendariz Cheminot
Cyrille Arnaud Inspecteur du Trésor Cgt
Frédéric Arnaud Délégué du personnel Cfdt Groupe France-Telecom
Véronique Arveuf Infirmière, Cergy
Claude Attia Comédien Avignon
Bernard Audran  Maire
Jacques Ayache Marin Retraité Var
Guy Autret Journaliste Ecrivain
Marie-Paule Auvray Orthophoniste Strasbourg
Christophe Delalande chauffeur routier à Rennes
Kamel Babou Intérimaire (Bègles)
Dominique Babouot Retraité Daux
Bruno Bachimont Artisan Ebéniste 62 140 Cavron-St-Martin
Daniel Bacquelot Sertisseur en Bijoux 07 310 Saint Martin De Valamas
Lionel Bagu Projectionniste de Cinéma, Lyon
René Ballain Chercheur Grenoble
Arnaud Ballet Imprimerie Nationale Douai
Gérard Baloche Conducteur Poids Lourd Calvados
Jacques Baloge Retraité Tours (37 100)
Philippe Baron Rotativiste Blanquefort 33 290
Robert Koch Journaliste Agence France Presse/ AFP
Paul-Henri Barranco Ouvrier caviste Champagne Epernay
Paul Barras Educateur Pjj à Melun
Stéphane Barré Agent Sncf Quimper
Patrick Barrès Ouvrier Nancy
Franck Barse Préretraité Amiante St Priest des Champs (63)
Jean Pierre Barthelémy Conseiller Emploi
Jean-Louis DARNIS ouvrier dans la céramique syndicaliste Limoges
Régis Barthélemy Ingénieur Sécurité du Travail St-Chéron
Stéphanie Barthélemy Xeuilley Animatrice Foyers Ruraux 54
Maurice PERRIGAULT Retraité Police Nationale
Carole DELAMARCHE Clerc de Notaire
Brigitte Bathiard Hôtesse d'accueil
Herve Belin Artisan Taxi Retraite Selles sur Cher
Lucas PIERORAZIO Inspecteur de la DGCCRF
Régine Bernard Hôtesse de Caisse 55 000 Bar-Le-Duc
Régis PARMENTIER membre du comité d'entreprise " Gecina "
Stéphane PAYEN  jardinier-informaticien à Savignac-Lédrier
Michel ALBERT prolétaire scandalisé
Guillaume ALBO  intermittent du spectacle Paris
Bernard PERROT Conducteur de bus Tours 37
Jean-Marc ALLAIN cuisinier à Casino
Dominique Berthelot Edf  46-Gourdon
Jean louis MADORRE technicien cryogenie
Marc Bettinger Syndicaliste Cgt à la Banque de France
Michel Bianco Retraité
Patricia ALONSO Comptable/Conforama/ Grenoble
Jacques AMBIEHL artisan 83 630 Artignosc
Pascal ANTCZAK Consultant auprès des Comités d'entreprises
Franck COJEAN  Ouvrier Saint-Nazaire
Didier ARRESTIER ouvrier Riom-es-Montz
Francis CASSOTTI Tailleur de Pierre  Strasbourg
Denis DELOY Conducteur Métro DS SUD RATP
Fernand CLAUZEL Prêtre
Eric Bevilacqua Secretaire Cgt UL d'Elbeuf 76
Stéphane Bocande Boucher
Jean-Louis Bouillet Paysan Retraité Creuse 23
Pascale Pouille Infirmière de Santé au Travail
Sophie METRAL technicien agricole
Syamak AGHA BABAEI Médecin urgentiste
Nicolas CHRETIEN Inspecteur Principal des Impôts, 76
Esther Fouchier - Directeur Territoriale Ville de Marseille
Romain MALAUZAT Directeur Artistique
Christophe IMBERT réalisateur à France inter
Francine Vertz  Infirmière Hôpital Châlons en Champagne.
José LECLERCQ salarié textile
Gabriel Viennet Médecin des Hôpitaux Besançon
Patrick Bourgeois Conseillé Salarié
Alain Breval Le Havre ouvrier docker
Maryse AUZIERE préparatrice de commandes à Bordeaux
Nadia MABROUKI Chef d'entreprise à Toulouse
Jo CUSSONNEAU retraité après 37 ans de mandat Cgt Citroën Rennes
Jean-yves LE CAM  technicien biologiste CGT Vendée
Francis MANNARINO Juniville ouvrier qualifié
Alain AVERSENG commerçant St Loup Cammas
Franck MARAMALDO boucher en grande surface
Yves MARCHAND conducteur d'engins 35200 Rennes
Jérémy LABARDE menuisier aluminium
Francis LABOUDIGUE technicien chauffage Tartas
Yann GUINGANT Cariste
Denis LEGRAND Employé P and O Ferries à Calais
Laetitia LOTH  hôtesse de caisse Amiens
Guillaume MARTIN facteur à Florac
Stéphane MARROU boulanger
Alain MAGNIETTE Chirurgien-dentiste
Yves THONNIET conducteur travaux 18 290 Poisieux
David SOULIER Chef de rayon grande distribution
Pascal GAFFÉ Inspecteur électricien pour la société Apave
Christian GRANGIER assistant Chantiers délégué européen Secrétaire Comité Groupe Otis
Gwénaël GESRET ouvrier maraîcher
Jacques N'GUYEN conducteur offset
Sabine NADAL archéologue
Isabelle LAPLAGNE Contrôleur cadastre
Serge ROY Chimiste Rhodiaceta
Béatrice RANC employée cafétéria
Isabelle RAUSZER sage-femme
Denis LEGRAND employé P and O Ferries à Calais
Stéphan GIANINETTI  la poste centre de tri nuit
Claire LEMERCIER historienne
Herve MENORET ébeniste
Marie-Josèphe MERCY podologue 91
Jeanine GRONIEZ ouvrière à Villefranche sur Saône
Michel GIRARD accordeur réparateur pianos
Bruno GOUBERT ouvrier du bâtiment
Malika GRICI hôtesse de caisse
Claire NICOLAZO hôtesse de caisse
Stéphanie HERTAULT Hôtesse de caisse
Patrice SENEGAS ouvrier
François DELMAS chef d'entreprise
Nicole MUSSET employée garage automobiles
Didier SIMON ouvrier représentant du personnel Cgt Haut-Rhin
Michel ROUX Ingénieur Maire de Saint-Vaize 17 100
Patrick CHRETIEN ambulancier.
Pietro SERENA salarié Intermarché
Marc LAURAS Compositeur et violoncelliste à Lyon
Alain LE MOËL correcteur - réviseur au « Nouvel Observateur »
Florian MAHIEU Développeur web, Le Chesnay
Jean luc LEMOINE conseiller référent pôle emploi 24 430 Razac sur l'Isle
Laurent LE GOFF Agent quai TFE Vannes
Nathalie LE GOFF caissière 29 600 Morlaix
Boukhalfa ABERKANE soudeur
Françoise CAGNON agricultrice Chindrieux
Jacques LAGROIS chômeur Montauban
Gilbert PAGÉ Technicien forestier
Martine MAYOGE hôtesse de caisse
Isabelle LAPLAGNE Contrôleur cadastre
Eric LAMOTTE Vendeur
Francis COTTINEAU lecteur de Siné hebdo
Gérard LAVIGNE Ingénieur du son
Sylvestre LAMBEY artiste de cirque
Emmanuel COURON plasticien 27
Lionel ACHARD-LOMBARD employé chimie et Chsct.
Véronique LAMANT Serveuse St Brévin les Pins 44250
Valérie PAMART maraîchère (71)
Daniel CUCHE géologue 26450
Simone Ianelli Rééducatrice Rased
Bernadette RICHALOT laborantine
Jean pierre LE FAUCHEUR magasinier Stains
Patrick LAMBERT vannier
Valérie Ianelli-Kellouai Auxiliaire de vie Sociale
Stéphane MAIRESSE architecte salarié DS DP CFECGC
Olivier MAS manutentionnaire
Juliette COANET professeur de danse à Saffré (Loire Atlantique)
Sophie CAMARD Expert pour les CE
Jacky CARIOU sapeur-pompier professionnel
Roger IZARN Chirurgien Retraité
André IZQUIERDIO Agent France Télécom Noisy le Grand
Guy-Louis PANNETIER chef d'entreprise.
Bruno LE BERRE Amis Du Monde Diplomatique Brest
Richard NUNNINGER  retraité Rhodia ancien membre du Comité d'entreprise Européen de Rhodia
Jean OEHLER Député Honoraire
Bertrand RENOUVIN Directeur Politique Du Bimensuel "Royaliste"
Robert MIELOCH Maire de Givenchy en Gohelle
Jean-Michel MINISTERI  électricien Meudon
Elisabeth MOLIMARD Tourneuse sur Bois
Dominique MONGAY chauffeur/livreur délégué syndical CGT Intermarché.
David MONTEIL Usineur Potain Avermes
Olivier MOUYSSET conducteur de métro
Christophe MULOT ouvrier à Rouen
Joël MUNIER Pâtissier chez Auchan 67 130 Wisches
Philippe MUNIER Paysagiste Côtes d'Armor
Jacques FORTIN - Chômeur, Avignon
Ian FRASER - Fonctionnaire Européen

Deuxième partie sélection de la liste  : toute la gauche syndicale et politique est représentée dans les signatures

Martine Aubry, première secrétaire du PS, maire de Lille
Jean Auroux, ancien ministre du travail
Laurent Fabius, député de sine maritime, ancien premier ministre
Benoît Hamon, Porte-parole du PS député européen
Bertrand Delanoé, maire de Paris
Henri Emmanuelli, député des Landes, ancien ministre et président de l
’Assemblée nationale, BN du PS
Marie-Noëlle Lienemann, députée européenne, ancienne ministre
Jack Lang député du Pas-de-Calais, ancien ministre
Claude Bartolone député président conseil général 93 BN du PS ancien ministre
Jean Gatel ancien ministre conseiller municipal Orange 84
Alain Vidalies Député des Landes Secrétaire National PS à l'Emploi et au Travail
Pierre Bourguignon, député-maire de Sotteville-lés-Rouen
Daniel Goldberg député de la Courneuve Aubervilliers

Jean Mallot, député de l’Allier, BN du PS
Vincent Peillon député européen, BN du PS
Arnaud Montebourg député et président du CG de Saône et Loire, BN du PS
Jean-Paul Huchon président de la région Ile de France,
 Christian Manable, Christian Manable, Président du Conseil général de la Somme,
Harlem Désir député européen, BN du PS
Jean-Christophe Cambadélis, député, BN du PS
Henri Weber député européen, BN du PS,
Françoise Castex - Députée européenne
Anne Ferreira - Députée européenne
Olivier Dussopt député Ardèche
Jean-Marc Todeschini sénateur de la Moselle Premier secrétaire de la fédération de la Moselle du PS
Michel Vergnier Député-maire de Guéret
Anne Hidalgo adjointe au Maire de Paris
Remi Féraud maire du 10° arrondissement de Paris, Ier secrétaire fédéral de Paris
Pascal Cherki adjoint au maire de Paris

Et
Entre autres :

Guillaume Bachelay Secrétaire national du PS
Razzye Hammadi BN du PS
Pouria Amirsahi SN du PS, 1er fédéral de Charente
Stéphane Travert – 1er secrétaire fédéral PS de la Manche (50)
Patrick Jeanne maire de Fécamp 76
Vincent Assante retraité
Michèle Gressus Maire Bouguenais
Jacques Guyard député-maire honoraire d'evry
Jean-Michel Labonne BF et CF 71 PS section Cluny responsable CGT cheminot
Jean-Yves Lalanne maire de Billére 64 v-p agglomération de Pau
Gérard Berthiot V-P région Champagne Ardennes
Jean-Jacques Chavigné membre de la commission nationale des conflits du PS
Pierre Ruscassie membre du BF du PS 64
Marie-Odile Delcamp Maire de Gourdon (46) Conseillère régionale Midi-Pyrénées
Isabelle Thomas Conseillère régionale de Bretagne
Nicolas Tissot adjoint au maire de Toulouse
Paul Culturello Conseiller Général Conseiller Municipal, Nice, 06
Michele Eybalin - Conseillère Régionale 26
Norbet Maire , 1er fédéral Jura , conseiller général
Philippe Lavergne maire adjoint Maromme 76
Yassir Fichtali ex président de l
’Unef adjoint au maire de St-Ouen



Marie-George Buffet Secrétaire Nationale du Pcf Députée, Ancienne Ministre
Pierre Laurent Porte-Parole du PCF
Roland Muzeau Député Communiste des Hauts-De-Seine
Roger Martelli Mensuel Regards
Yves Dimicoli économiste (CN du PCF)

Jean-Jacques Candelier Député PCF du Nord
Gérard Streiff L’Humanité
Alain Morin Rédacteur en chef Economie et Politique
Jean-Paul Pierot journaliste à l'Humanité. Saint Denis 93200

Marinette Bache Présidente du Groupe Mouvement Républicain et Citoyen au Conseil de Paris

Claire Villiers - vice présidente du conseil régional d'Ile de France chargée de la démocratie

Noël Mamère Député Vert, Maire de Begles
Martine Billard Députée de Paris
Jean Desessart Sénateur Vert de Paris
Jacques Boutault Maire du 2e arrondissements de Paris (Les Verts)
Michèle Loup CR de l
’IDF Groupe Verts ex responsable syndicale fédérale
Francine Bavay Verts

Arlette Laguillier Lutte Ouvrière
Nathalie Arthaud Lutte Ouvrière
Armonies Bordes lutte Ouvrière

Marc Dolez Député du Nord
Jacques Généreux Professeur  Sciences Po, Secret National du Parti de Gauche
Eric Coquerel Secrétaire National du Parti de Gauche
Claude Debons Ancien Resp. Syndical Secrétaire National du Parti de Gauche
René Revol Maire De Grabels (Hérault), Parti de Gauche
Alexis Corbière Conseiller De Paris, Premier Adjoint du 12e Arrt
Nicolas Voisin Parti de Gauche 93


Olivier Besancenot Postier Lcr
Alain Krivine Lcr
Daniel Bensaid
Alain Laffont Conseiller Municipal Lcr Clermont-Ferrand
Francis Sitel Responsable Lcr
Christian Picquet responsable Lcr
Alain Mathieu Responsable Lcr
Janette Habel
Samuel JOHSUA - Professeur émérite, Université de Provence


Hélène Franco Magistrate, Membre Du Syndicat De La Magistrature, Paris
Joseph          ADLPF PRESIDENT - association des libres-penseurs de France

Jose Bové, paysan

Yann Abraham Fédération/Association Communistes Unitaires

Jean-Jacques Boislaroussie  Les Alternatifs
Henri Merme Exécutif des Alternatifs

Gilbert Marquis, Utopie Critique

Bertrand Vrain Conseiller Municipal Alternatif De Nantes


Pierrick Brihaye Resp. Féd. 35 Union Démocratique Bretonne
Pierre Morvan  Conseiller Municipal Udb De Paimpol




Et

Charles Roederer Ingénieur retraité METZ Membre du comité central de la Ligue des droits de l'homme

Jean-Claude AMARA Porte-parole de Droits devant ! Paris

Catherine Ballestero Paris Mrap

Yves Salesse Fondation Copernic

Txetx Etcheverry Fondation Manu Robles-Arangiz

Gérard Boulanger Avocat Président d'honneur de L'association des Avocats Européens Démocrates (Aed)
Marie-Laure Dufresne-Castet avocate

Séverine TESSIER - porte parole d'ANTICOR
Stéphanie Nicot, Porte-parole nationale de Trans Aide
Gustave Massiah Membre du Conseil Scientifique d
’Attac

Maya SURDUTS - CNDF et CADAC


Et

Maurice Cohen - Directeur de La R.P.D.S. (Revue Pratique De Droit Social) auteur du dictionnaire des Comité d’entreprise depuis 1947)
Jean Gadrey Economiste Professeur à Lille Attac
Roland Agret Président Action Justice
Annie THÉBAUD-MONY - Directrice de recherche Inserm spécialiste des questions de santé au travail
Michel Husson Hauts-de-Seine, Economiste, Conseil Scientifique d'Attac
Charles-André UDRY économiste, directeur des Editions Page deux, Lausanne, Suisse
Simone Suzanne DE BRUNHOFF Economiste CNRS retraitée

Jacques Nikonoff Porte-parole du Mouvement Politique d’éducation Populaire (M’pep)
André Grimaldi - Professeur de Médecine, Chef du Service de Diabétologie, Groupe Hospitalier Pitié- Salpétrière
Marcel-Francis Kahn - Médecin Paris
Pierre Fournier - Retraite Fph (Ancien Directeur Sncf)
Albert Falcetta - Adjoint au Maire Honoraire de Mont St Martin (54350).
Pascale Fourier Professeur, Journaliste Economiste, Radio Aligre
Marion Esquerré Journaliste d'information Sociale
Guy Philippe DUFOUR-RATANE - Journaliste Saint Denis de La Réunion
Patrice de Charette - Président de Chambre Sociale, Cour D'appel De Toulouse
François GRANDAZZI - Ancien vice-président de la section Travail du Conseil Economique et Social
Michel Soudais - Journaliste Politis Syndicaliste
Stéphane Brasca, journaliste éditeur
Gérard Streiff Journaliste, Ecrivain
Antoine Spire Journaliste
François Eychart - Secrétaire de Rédaction des Lettres Françaises
Alain Bihr - Professeur des universités
Bernard Friot Professeur, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
Rouslan KOSTYUK - Docteur en histoire, Russie, Saint-Petersbourg
Georges Menahem - Directeur de recherche au CNRS (économie)
Jean-Marie Brohm - Professeur de sociologie, Université de Montpellier III

Catherine Samary  Economiste, Paris
Catherine Mills, professeur d’université
Annie Jacob Sociologue du Travail
Etienne Chouard Professeur (Marseille)
Denis Collin Philosophe
François Gèze Editeur
Jean-Jacques Chavigné, commission nationale des conflits du PS
Pierre Ruscassie, bureau fédéral du PS du 64



Et

Collectivement Compagnie Jolie Môme Troupe de Théâtre,
Bertrand Tavernier cinéaste
Benoit Delépine Scénariste
Christophe Alevêque, Comédien-Humoriste, 75.
Olivier Jiho Dessinateur Siné Hebdo

Berth dessinateur
Marc Large dessinateur Siné Hebdo
Serge Quadruppani Ecrivain, Traducteur
Guy Bedos artiste, humoriste,
Magyd Cherfi ex-chanteur de Zebda
Bob Siné – Dessinateur
Jean-pierre Bouyxou - écrivain
Yann Lindingre, dessinateur,
Gérard Astor Auteur, chercheur et directeur de théâtre
Francis Mizio Ecrivain ex secrétaire du CE et élu DP de Libération qui fit appel à M. Filoche entre 95 et 98 pour y intervenir et ne peut que louer ses vertus et grandeur d'âme

Jérôme Impellizzieri - Directeur Adjoint, Théâtre-Studio
Denis Robert – écrivain
Didier Daeninckx – Ecrivain
André Langaney (scientifique)



Syndicalistes !

Maryse Dumas, secrétaire nationale de la CGT,
Eric Aubin Secrétaire Général  de la Fédération Cgt Construction

Gérard Aschiéri, secrétaire national de la FSU,
Alain Cyroulnik Bureau National du Snpes-Pjj-Fsu Educateur
Jean-Michel Drevon, BN de la FSU
Jean-Jacques Le Masson - secrétaire départemental de la FSU dans les Pyrénées Atlantiques
Michel Angot - secrétaire général du SNUCLIAS FSU
Hervé Le Fiblec, secrétaire régional de la FSU Picardie et membre du BN du SNES-FSU

Jean-Baptiste Prévost - Président de l'Unef

Annick Coupé Sud solidaires
Pierre Khalfa - Porte-parole de l'Union Syndicale Solidaires



Eric Thouzeau - Responsable Syndical Cgt, Secrétaire Fédéral Ps 44
Patrick Brody, synd cgt du commerce,
Raymond Vacheron - Syndicaliste Cgt ( Ud Haute-Loire Et Fédé Thc
René Defroment syndicaliste de la construction auvergne
Jean-Claude Branchereau   : Syndicaliste Cgt Banques
Guy Beauné, dirigeant CGT de la Sarthe

Gilles Prunier - Secrétaire Générale Cgt Ud Calvados
Thierry Bonhoure - Syndiqué Cgt Ccrf - Secrétaire Ud Cgt 15
Michel Marchet délégué national CGT Société Générale
Jean Louis Schaff Président Conseil des Prud'hommes Aurillac-Cantal
Olivier Le Tinnier - FO SAPN
Bernard Dufil syndicaliste CGT banques Ile-de-France
Guy Aubert - Délégué Syndical CFDT
Pascale Lallement - déléguée syndicale Cfdt
Roger Foubert - Retraité, Militant Cfdt, Trésorier de L'union fédérale des Retraités Fgte-Cfdt
Hachemi Guedjal - salarie Fnac (Délégué Syndical Central Fnac Paris Force Ouvrière. Secrétaire du CE Fnac Étoile)
Claude NAHMIAS - Ancienne déléguée syndicale à Radio France Internationale (RFI)
Claude BOMPA - 32 ans d'adhésion à Force Ouvrière
Dominique BONADEI - Force Ouvrière Guyane
Jean-Claude NEGRE - Secrétaire Général CGT-F.O. de Nouvelle Calédonie
Yves REYNAUD - Inspecteur maritime Cfdt pour l'ITF (fédération internationale des ouvriers du transport)
Sébastien OLIVIER - Pilote étude, ex DP & CHSCT CFE-CGC  Faurécia Mouzon
Michel Descormes Secrétaire fédéral national UNSA POSTE
Jean-Patrice THIBAULT - syndicaliste CFE-CGC UD95
Pierre GOYA - retraité de la DDE - Secrétaire de l'UL FO de Mauléon - Membre du Parti Socialiste
Boris FAURE - responsable UNSA Education pour le ministère des affaires étrangères
Yves Borde  Secrétaire Départemental Fsu Dordogne
Didier BAUGAS - Secrétaire général UD-CGT du Morbihan
Michel Beauné - Secrétaire Général de L'Ud-Cgt De L'allier
Jean-Jacques Le Masson - Secrétaire Départemental de la Fsu 64
Hugues Villemade - Sd Fsu 28
Bernard Dedeban - Secrétaire Départemental Fsu 31, Toulouse
Eric Fatoux - Ouvrier Syndicaliste Cgt Cegelec
Jean Claude Depoil - Syndicaliste Secrétaire Fdsea 03
Gilles Moindrot - Secrétaire Général du Snuipp-Fsud
Christophe Delecourt - Secrétaire Général de la Fédération des Finances Cgt
Georges Dufis - Technicien Etudes-Délégué Syndical Central Cgt Thalés Services
Guilhem Saltel - Secrétaire National Epa Fsu, Inspecteur Principal Jeunesse et Sports
Christian Le Meut - Journaliste, délégué du personnel SNJ - Le Télégramme - Hennebont, Morbihan
Didier Haudiquet - Secrétaire Régional Unatos-Fsu
Christian Bélinguier - Syndicaliste Enseignant, Sec Dep Snuipp, Secrétariat Fsu 31
Michel Trin - Secrétaire Union Retraités Cgt du Cantal
Jean François Chalot  Syndicaliste Epa Fsu, Nat Fsu 77
ée
Olivier Delbeke - Secrétaire Adjoint Cgt Om IGN 94
Stéphane Julien - Instituteur Spécialisé, Ancien Secrétaire National du Snuipp-Fsu

Franck Merouze - Secrétaire Cgt du Syndicat Du Commerce et Services 14
Martial Nemes - Secrétaire Départemental Sud-Ptt 18
Christophe Pouliquen - Secrétaire du Snt Cgt – 76
Daniel Ravier - Ustm Cgt 34
Anne-Marie Laspougeas - secrétaire du syndicat CGT du Conseil régional Ile-de-Fance
Bernard Saint-Germain - Secrétaire Général Syndicat Banques Cgt Pays Basque 64
Gérard Sigal - Secrétaire Général Adjoint Synd Cgt cr de Champagne-Ardennes
Léon Crémieux  Technicien Transport Aérien Secrétariat National Sud Aérien Solidaires
Eric Fayat - Secrétaire Départemental Sud Poste 91 et Solidaires 91
Jean Tortrat - Journaliste Comité National du Snj-Cgt Courtry 77
Michel Duval - Directeur du Ceresca-Secrétaire du Comité Rég.- Champagne-Ardenne Cgt
Michel Bajolle - Secrétaire Sud Ptt Gers, Technicien France Télécom
Thierry Barbot - Représentant Syndical Cgt au Ce Honeywell, Condé/Noireau
Thierry Picharles - Agent France Télécom 65 190 Lespouey Secrétaire Départemental Sud Ptt 65
Patrick Lamy - Délégué Syndical Central Cgt Exxonmobil Chimie France
Jacques L'hostis - Secrétaire Adjoint Régional Sud Rail Bretagne
Jean-Patrice Thibault - Syndicaliste Cfe-Cgc Ud95
Monique Rychlik - Secrétaire Nationale Cgt du Crédit Foncier (Charenton)
Madeleine Demoule - Comédienne Secrétaire au Syndicat Français des Artistes Interprètes Cgt
Frank Gaulin - Délégué Syndical Central Cgt Carrefour Hypermarches Sas
François Poutot - Sg Urr-Te Cfdt Lorraine
Serge Brugière Secrétaire Comité Régional Cgt Auvergne
Michel Demoule - Secrétaire général adjoint du Syndicat national CGT des Chancelleries et services judiciaires
Jo Chapuis, secret UD-CGT 43
Gérard Jubault - Masseur Kiné, délégué syndical central CGT compagnie Fermière de Vichy et secrétaire comité central entreprise CFV Vichy 03
Yves Juin. - syndicaliste CGT Rennes
Aline Deyres-Rondeau - Retraitée Ancienne Conseillère Prud'homale Présidente Salariée du Conseil de Prud'hommes de Dax (40)

Anne Meijas de Haro  juriste, syndicaliste Cgt Conseillère prud’homale 92
Franck Barré - DS CGT, Conseiller Prud'homme Salarié CGT Caen
Laurence Barrière - salariée AXA vice-présidente conseil des Prud'hommes de Châteauroux (36)
Pascale Bertomeu - assistante médicale Sce Santé au Travail déléguée syndicale CFDT secrétaire CHSCT


Inspecteurs et contrôleurs du travail

Delphine ALBUS  Inspecteur du travail
Christiane ALLIATA  Contrôleur du travail 38
Théodore ASLAMATZIDIS Contrôleur du Travail Paris
Julien BABE Inspecteur du travail
Catherine BALEZEAUX Agent Inspection du travail
Michèle BANCHET Contrôleur du travail en retraite
Geneviève BARON Inspecteur du travail retraitée
Nathalie BARRIER Contrôleur du travail DDTEFP Sarthe
Luc BEAL-RAINALDY Contrôleur du travail, secrétaire nat. SNU TEF FSU
Brahim BENTAYEB Contrôleur du travail.
Hubert BOSSARD Contrôleur du travail.
Sylvie BOUYGE Contrôleur du travail.
Jérôme CAUET Inspecteur du travail.
Marie-Madeleine CELERIER Contrôleur du travail
Jacques CONTRERAS Contrôleur transport à Douai
Françoise CORTEMBERT Inspectrice du travail.
Jean-François DALVAI Inspecteur du travail.
Stéphanie DANJO Inspectrice ITF-CGT Transport Maritime.
Igor DAUTELLE Contrôleur du travail- DDTEFP 67.
Françoise DE ROMEFORT inspectrice du travail.
Stéphane DEBOUTIERE Inspecteur du travail.
Anita DÉCRET inspection du travail
Anne DOSSIER Inspectrice du travail.
François DOUIN Inspecteur du travail
Rose-Marie DOULOS Contrôleur du travail.
Cécile DRILLEAU  Contrôleuse du travail.
Dominique DUBREUIL Contrôleur du travail syndiquée sud Lyon
Ian DUFOUR Inspecteur du travail.
Marie-thérèse DUFOUR ex-inspectrice du travail Ivry-sur-Seine (94).
Jacques DUPLENNE Contrôleur du travail.
Christine DURAND Contrôleur du travail.
El Houcine EL HANINE Inspecteur du travail- Maroc.
Emmanuel FACON Contrôleur du travail.
Aurélie FORHAN Inspectrice du travail.
Bernard FORMENTI Contrôleur du travail, en retraite.
Gilles FOURAGE inspection du travail Le Mans.
Ghislaine FREREJOUAN Inspectrice du travail en 85.
Laurent FROMENTEZE  Inspecteur du Travail Aveyron
Rose-Marie GAMIETTE Adjoint Administratif
Mireille GARNIER-DAILL - Contrôleur du travail
Gisèle GARRIGUET Contrôleur du travail.
Sophie POULET Paris, Inspectrice du travail.
Benoît BRICHLER Inspecteur du travail, DDTEFP 68.
Patricia GUILLAUMET Contrôleur du travail à Chalons En Champagne.
Claudine JEGOUREL Contrôleur du travail.
Brigitte JUIGNER Contrôleur du travail à Cherbourg.
Branislava KATIC Contrôleur du travail à Paris.
Marie-Pierre LAGACHE  Contrôleur 3ème section 45.
Céline LE MOIGNE Contrôleur du travail.
Laurent LEFRANCOIS Syndicaliste ministère du travail

Jeanine ESTRADE Contrôleur du travail.
Evrard EHRHOLD Contrôleur du travail.
Martine AGUIRRE Contrôleur du travail –
Michael ALATERRE Contrôleur du travail.
Delphine ALBUS  Inspecteur du travail.
Emile BARBAROSSA Contrôleur du travail
Anne-lise AUCOUTURIER inspectrice du travail
Bernard ANSTETT Inspecteur du travail Épinal (en butte lui aussi à la "justice")
Martial ANTZENBERGER Candidat au concours d'Inspecteur du travail, Unef, NPA, Nancy 54 et Clamart 92.
Geneviève BARON Inspecteur du travail retraitée
Nathalie BARRIER Contrôleur du travail DDTEFP Sarthe
Alain BARROUL Inspecteur du travail de l'Orne
Michel BENOIT Contrôleur du travail militant CGT Chambéry
Brahim BENTAYEB Contrôleur du travail.
Martine BERNIER Contrôleur du travail.
Philippe BLET Contrôleur du travail - DD06-IT6
Patricia BOE Inspecteur du travail
Julien BOELDIEU  collègue de travail
Stéphane BONNAFOUS  Inspecteur du travail
Gaëlle BORDAS inspectrice du travail.
Martine BOUBAGRA inspectrice du travail.
Michel BOURDON Contrôleur du travail.

Hubert BOSSARD  Contrôleur du travail.
Pierre BOUTONNET  Inspecteur du travail – Grenoble
Sylvie BOUYGE Contrôleur du travail.
Martine BRUN Contrôleur du travail
Benoît BRICHLER Inspecteur du travail, DDTEFP 68
Gérard BURGOS  Contrôleur du travail.
Maryline CAMBLAN Inspectrice du Travail DD72
Anne-Lise CAPDEBOSCQ - Contrôleur du travail.
Christine CARRE - DDTEFP Avignon
Sylvie CASTELLANI  Contrôleur du travail.
Brigitte CAZON -Contrôleur du travail.
Bernadette CELY Contrôleur du travail (Toulouse 31 )
Christelle CHAMBARLHAC Inspectrice du Travail Paris
Christiane CHAMBAULT Inspectrice du travail
Michelle CHOCAT secrétaire administrative à l'inspection du travail Paris
Raymonde CHEVALIER Contrôleur du travail Nevers
Catherine CHERY Contrôleur du travail.
Michelle CHOCAT secrétaire administrative à l'inspection du travail de Paris
Barbara COLIN Contrôleur du travail DDTEFP Strasbourg
Françoise CORTEMBERT Inspectrice du travail.
Pierre COT Contrôleur du Travail
Jean-François DALVAI Inspecteur du travail
Sylvie CATALA
Françoise GUYOT
Yacine HADJ-HAMOU
Ian DUFOUR Inspecteur du travail.
Carole DANREE Contrôleur du travail.
Igor DAUTELLE Contrôleur du travail DDEFP 67
Véronique DE FRANCESCHI  Contrôleur du travail.
Françoise DE ROMEFORT  inspectrice du travail
Anita DÉCRET inspection du travail
Jean-Claude DESCABANNES Inspecteur du travail honoraire
Joêlle DE VEYLDER Contrôleur du Travail Montpellier
Stéphane DEBOUTIERE  Inspecteur du travail
Emmanuelle DIEULANGARD  Inspectrice du travail
François DOUIN - Inspecteur du travail.
Rose-Marie DOULOS - Contrôleur du travail
Cécile DRILLEAU - contrôleuse du travail.
Dominique DUBREUIL - Contrôleur du travail syndiquée sud, Lyon.
Annie DUCROS - Contrôleur du travail.
Florence DUFOUR - Inspecteur du travail
Marie-thérèse DUFOUR - ex-inspectrice du travail Ivry-sur-Seine (94
Jacques DUPLENNE - Contrôleur du travail.
Christine DURAND - Contrôleur du travail.
Monique DUVAL - Contrôleur du travail Paris.
El Houcine EL HANINE - Inspecteur du travail- Maroc
Pascale EPALLE-MEYER - Inspection du travail
Jeanine ESTRADE - Contrôleur du travail.
Françoise FABER - Contrôleur du travail.
Benoît FABRE - Contrôleur du travail
Emmanuel FACON - Contrôleur du travail
Stéphane FEIGNON - Inspecteur du Travail Paris
Jean-François FISCHER - Contrôleur de travaux Créteil
Aurélie FORHAN - Inspectrice du travail
Bernard FORMENTI - Contrôleur du travail, en retraite
Josiane FOUGERES - Contrôleur du travail
Gilles FOURAGE - inspection du travail Le Mans
Ghislaine FREREJOUAN - Inspectrice du travail en 85
Yves GACHON - Contrôleur du travail
Christiane GAGUIN - Contrôleur du travail anciennement en section
Manuel GALLAND - Inspecteur du travail dans la Fonction Publique
Gisèle GARRIGUET - Contrôleur du travail
Laurent GARROUSTE - Inspecteur du travail
Irène GBIKPI - Assistante de Section d'Inspection de Travail
Ginette GENDREAUD - Assistante section inspection du travail
Yusuf GHANTY - Médecin du travail
Stéphanie GEORGES - Contrôleur du travail
Christelle GLEMET - Contrôleur du travail
Roselyne GRASSI - Contrôleur du travail
Henri GRENARD - Inspecteur du travail
Bernard GRENOUILLAT - Contrôleur du travail
David GROSPERRIN - Contrôleur du travail DD39
Chantalle GUERIN - Contrôleur du travail 37 Tours
Patricia GUILLAUMET - Contrôleur du travail à Chalons-en Champagne
Dijon
Anne MERONO inspectrice du travail.
Alain HARSTER Inspecteur du travail Strasbourg
Michel HAUTDIDIER Inspecteur du travail.
Guillaume HERBLOT Contrôleur du travail
Didier HOAREAU Contrôleur du travail 13
Claudine JEGOUREL Contrôleur du travail
Mehdi JOUHAR Contrôleur du travail.
Branislava KATIC Contrôleur du travail à Paris
Ziani-Renard KHEDIDJA inspectrice du travail Grenoble
Bruno LABATUT-COUAIRON  Inspecteur du travail. CFTC
Marie-pierre LAGACHE Contrôleur 3ème section 45
Véronique LARA Contrôleuse du travail , syndicaliste SUD , Paris
Reynald LARCHEVESQUE Contrôleur du travail.
Jean-claude LARONDE Contrôleur du Travail à 71 300 Montceau-les-Mines
Serge LAVABRE Inspecteur du travail
Virginie LAVABRE Contrôleur du travail ( Paris)
Jean-Bernard LE GAILLARD Inspecteur du travail
Céline LE MOIGNE Contrôleur du travail.
Laurent LEFRANCOIS Syndicaliste ministère du travail
Sylviane LEGALL Contrôleur du travail 37
Françoise LEROUX Contrôleur du travail St Lô 50
Jean-Michel LOIZEAU Inspecteur du travail à Nantes
Brigitte LUET Contrôleur du travail
Marie-france LUET Inspectrice du travail
Claire MACLAIN Contrôleur du travail
Sylvie MAGUET Contrôleur du travail DIJON
Sandra MAJNAS Inspectrice du Travail
Annie MALLET Directeur adjoint du travail.
Gaëlle MARC inspectrice du travail.
Michèle MARCHAIS directrice ajointe travail.
Dominique MARECHAU Directeur adjoint du travail Toulouse  BN du SNUTEF-FSU
Thierry MASSON  Contrôleur du travail section 11A Paris
Alain MATHIEU  Inspecteur élève du travail.
Brigitte MEHU -Inspectrice du travail DDTEFP71
Pierre MERIAUX  Inspecteur du travail.
Alain MINAULT  Contrôleur du travail 3ème section de l'Isère à Bourgoin Jallieu.
Noémie MOUTON  Contrôleur du travail.
Joseph-Marie NDZANAH  Inspecteur du Travail.
Antoine NIVAULT - Inspecteur du Travail 71
Cyrille OYHARCABAL Contrôleur du Travail
Sandrine PAQUELET  Inspecteur du travail
Eva PECORARO Contrôleur du travail
Dominique PENNAZZI chargée de mission ministère du travail.
Evelyne PENTECOTE Contrôleur du travail
Danièle PEREZ-BAUP Contrôleur du travail.
Christian PEROD Contrôleur du travail
Patrice PERRIN Inspecteur Macon.
Valérie LIRUS agent d'assistance en section
Monique PERUGIEN Adjoint Administratif
Max PETIT retraité de l'inspection du travail.
Brigitte PETITIMBERT Contrôleur du travail.
Raymond PEZZATTI magistrat, ex Inspecteur du travail.
Mireille POCHARD-PLOUHINEC Contrôleur du travail
Cécile PONCET - Inspection du travail.
Régis PORTAIS - Contrôleur du travail Nantes
Sophie POULET - Paris, Inspectrice du travail.
Olivier PRUD'HOMME - Inspecteur du travail, Saint-Etienne
Francis PRYMERSKI - Inspecteur du travail.
Didier PUECH - Ingénieur DRIRE- Energie, Inspecteur du travail
Mina QUENUM-SANFO - Contrôleur du travail
Françoise RAMBAUD - Inspection du travail
Fabrice RAMIEZ - Inspecteur du travail.
Régine RASSELET - Contrôleur du travail
Luc RAUCY - Contrôleur du Travail. Moselle
Chantal RAVOLD - Contrôleur du travail Metz
Ogoli RÉGIS - Contrôleur du Travail.
Fabienne RENUCCI - assistante de section d'inspection du travail
Marie RIBBENS - Contrôleur du travail retraité

Julien RIBOULET - Inspecteur du travail.
Anne-marie RIOU – directrice adjointe du travail
Sylviane ROBERTIN - inspectrice du travail
Yohan ROBINOT - Contrôleur du travail
Remy MOUCHARD - Contrôleur du travail à Vesoul
Hélène HERNANDEZ - Contrôleur du Travail
Christine SANCTORUM - DDTEFP NORD Lille
Michèle RIZZI - Contrôleur du travail
Joëlle ROCHET - inspectrice du travail.
Séverine ROLAND - Inspectrice du travail.
Dominique ROLS - Inspecteur du travail
– Saint-Etienne
Marie ROSSI - Inspecteur du travail Haute-Marne
Béatrice ROUSSIN - Contrôleur du travail Nice (06)
Florence RUATA - Contrôleur du travail.
Alain RUELLAN - Contrôleur du travail.
Sylvie SAGNE - Contrôleur du travail.
Bernard SALADO - Directeur adjoint du travail en retraite
Danielle SALLANDRE - Attachée d'administration centrale, syndicaliste CGT, retraitée
Jérôme SAMOK - Inspecteur du travail en Alsace
Olivier SANCEY - Inspecteur du travail
Eric SANCHEZ - Contrôleur du travail
Lydia SAOULI - inspectrice du travail
Dominique SAVALLI - Contrôleur du travail Grenoble
Lovisa SCHAAD - Contrôleur du travail
Thomas SCHAAD - Inspecteur du travail section agricole Colmar
Maryse SCIACCA - Contrôleur du travail dans le 30 syndicat CGT
Jean-bernard SCHWOB - Contrôleur du travail
Yves SINIGAGLIA - Inspecteur du travail Paris
Anthony SMITH - Inspecteur du travail
Hélène STEINBERG - inspectrice du travail
Valérie SUAREZ - Contrôleur du travail
Nabila SUING - inspectrice du travail.
Cédric SUIRE - Contrôleur du Travail, CGT (Union Locale Bobigny)

Manuela NONONE - Contrôleur du travail
Brigitte DURUPT - Contrôleur du Travail – NANCY
Pascal LEBON - Contrôleur du travail Service FSE DTEFP 974
Bernadette LAVALETTE - Inspecteur du travail à la Réunion
Juliette DIEZ - Inspectrice du travail, La Réunion
Dominique FAUVEL - directeur adjoint du travail
José MORILLA – Contrôleur
Tassadit TERAHA - Contrôleure du travail
Jean-pierre TERRIER - Directeur adjoint du travail
Lise THARAUD - Contrôleur du travail
Jacques THELLIER - Inspecteur du travail
Philippe THISSIER - Contrôleur du travail
Sylviane TORDJMAN Contrôleur
Agnès TOULLIEUX  inspection du travail
Sylvie TRIPIER  Contrôleur du travail
Annie TRISTANT inspectrice du travail à Reims
Guy TROGNON  Inspecteur du travail
Josiane ULIAN Contrôleur du travail
Josiane VALET  Contrôleur du travail
Jean-François VALIN  Agent d'assistance Inspection du Travail Transports Moselle
Gérard VAUDOU  directeur du travail Poitiers
Michel VERGEZ  Inspecteur du travail DDTEFP 64
Pierre VILLERET  Contrôleur du Travail
– CGT
Jean-luc WEINSTICH  Inspecteur du travail
Catherine EISACK -Contrôleur du Travail (Rhône)
Florence SILLY  adjointe administrative D.D.T.E.F.P. Privas
Marc DUPAS  Contrôleur du travail renseignements DDTEFP 44
Corinne DAIGUEMORTE Contrôleur du travail
Didier ERMAKOFF - Contrôleur du travail
David HÉMERY - Inspecteur du travail, DRTEPF Ile de France
Herve DUNOGENT - inspection du travail 5éme section Rouen
Jean-marie BUZELIN - Contrôleur du travail
Kathleen MAKAROF-LUCIOTTO - Contrôleur du travail
Evelyne DUBUISSON - inspectrice du travail DD 72
Géraldine BOUREAU - Contrôleur du travail
François BOURGOGNON - Contrôleur du travail
Claudine SAFFRAY - Contrôleur du travail DD52
Cécile RIBOLI - Contrôleur du travail, DRTEFP IDF
Michel COIJNTEPAS - DDTEFP 93
Olivier THERON Inspecteur du travail Vannes (56)
Yvon CREFF Inspecteur du travail Haute-Garonne (31)
Benjamin CADIOU Contrôleur du travail
Marie-Christine AUBRY Adjoint administratif DRTEFP PACA
Jean-Marc NICOLLAS Contrôleur du travail Angers
Jean-Paul SATURNE Directeur adjoint travail en retraite Mignaloux Beauvoir (Vienne 86 550
Michèle SERGIER DRTEFP Alsace
Pascale RODRIGO directrice - adjointe DDTEFP 63
Herve RINCEL Contrôleur du travail
Pierre-Antoine MATTEI Contrôleur du travail.
Pascal CHARLIER Contrôleur du travail
Anne THOMAS Contrôleur en section d'inspection du travail
Maryse JOUSSET Secrétaire inspection du travail
Edith PATIER Contrôleur du travail
Bruno LEBOUC adjoint administratif D.D.T.E.F.P Paris
Monique GHESQUIÈRE - DDTEFP Nord Lille
Remy MOUCHARD Contrôleur du travail à Vesoul
Michèle VIENNE adjoint administratif DDTEFP 65
Florence HUGUET Contrôleur du travail
Michel CARROT DRTEFP Lyon
Denis CZARNIAK - contrôleur du travail
MAUFROY - dessinateur CAO Automobile
Annick CHASSIN - Contrôleur du travail
– 30
Martine DJELILATE - Contrôleur du travail à DDTE de Melun 77
Frank LECAS PRONOST - Contrôleur du travail
Jean-Marie HIRTZ - Contrôleur du travail Nancy
Mireille HENDRIX - secrétaire inspection du travail
Brice BRUNIER - inspecteur du travail 1ère section Marseille
Marilyne PLACHTA - secrétaire en Inspection du Travail
Eric GENTY - Contrôleur du travail
Jo EVRARD - Contrôleur du travail dans les Hautes-Alpes
Alain FINOT - Contrôleur du travail
Lydie MORATILLE - Contrôleur du Travail DD 83
Claude SANGUA - Inspecteur du Travail - Président de l'APASSI
Monique LANGEARD - contrôleur du travail.
Jean GUITER - adjoint administratif Travail
Stéphane LAGARDE - Contrôleur du Travail, Paris
Joel LOUIS - Directeur adjoint du travail
Patricia KOZLOWSKI
– Contrôleur du travail - DDTEFP Valence
Jean-louis HENNO - contrôleur du travail
Pierre ABIVEN - inspecteur du travail
Benoît LE MASSON – Inspecteur du travail- 1ère section Côtes d’Armor
Jean-françois COLIN - DTEFP Guyane rocade de Zéphir 97 300 Cayenne
Christiane DEBASQUE - contrôleur du travail DDTEFP Guadeloupe
Gilbert DUPRAZ, directeur du travail en retraite Orléans
Marc CORCHAND - Contrôleur du travail
Marie-Pierre MAUPOINT - inspectrice du travail
Yohann DESHAYES - Inspection du travail
Gilles CARRÉ
– contrôleur du travail
Catherine PLANTEGENEST - Contrôleur du Travail
Thomas DESSALLES - Contrôleur du travail
Joël LE BRIS - Inspecteur du travail
Eric CESPEDES - Permanent syndical CFTC ministère du travail
Danièle GUIDEZ - contrôleur du travail
Sylvie TOXÉ - contrôleur du travail DDTEFP Valenciennes
Marc RIGAUX - Contrôleur du travail Savoie
François BORGHERO - contrôleur du travail Paris
Jean-Paul LEGROS - inspecteur du travail
Bernadette POVEDA - Secrétariat Inspection du Travail Savoie (73)



Liste Médecins du travail

Pierre ABECASSIS - Médecin Inspecteur du travail.
Brigitte BANNEROT - Médecin du travail
Corinne BONNET - Médecin du travail
Nicole BONNIN - Médecin du travail 71 en retraite
Françoise PAGE - Médecin du travail.
Marie CABROL - Médecin du travail.
Marie-Andrée CADIOT - Médecin du travail
Mireille CELLIER - Médecin du travail Bourg-en-Bresse
Jacqueline CHAUVIN - Médecin du travail
Pierre CORNUT - Médecin du travail
Michèle COUADE - Médecin du travail St Quentin-en-Yvelines
François CRUNEL - Médecin du travail
Marc DALLE FRATTE - Médecin du travail Clermont-Ferrand
Jacques DARMON - Médecin du travail
Karyne DEVANTAY - Médecin du travail
Annie DEVEAUX - Médecin du travail
Marie renee DEYGAS - ancien Médecin du travail Annonay
Monique DIAZ - Médecin du travail
Jean-michel DOMERGUE - Médecin du travail et Conseiller prudhomme (président de la section de l'encadrement à Créteil)
Elisabeth FONT-THINEY - Médecin du travail ast Grand-Lyon
Bruno GAYOU - Médecin du travail
Yusuf GHANTY - Médecin du travail
Jean-Loup GODRON - Médecin du travail
Martine GOZLAN-SAVARO - Médecin du travail.
Christine GRUMET - Médecin du travail MSA 74
Pierre-Marie GUILBERT - Médecin du travail la Poste Marseille
Annie HAMON - Médecin du travail

Michel HAMON - Médecin du travail au GIST44 (Saint-Nazaire)
Ellen IMBERNON - Médecin du travail – épidémiologiste
Nadine KHAYI - Médecin du travail.
Isabelle LAGNY - Médecin du Travail, écrivain
Marie-Odile LALOT - Médecin du travail.
Claude LAMY - Médecin du Travail retraité
Jean-michel LAUZE - Médecin du travail Bourg-en-Bresse
Danielle LEGOFF - Médecin du travail
Gilles MARTIN - Médecin du travail Tassin 69
Serge OPATOWSKI - Médecin du travail
Françoise PAGE - Médecin du travail.
Dominique PARTENSKY - Médecin du travail Ardèche
Marie PASCUAL - Médecin du travail
Nathalie PENNEQUIN - Médecin du travail Paris
Prachob POUROUCHOTTAMIN Médecin du travail (Lyon)
Alain RANDON - Médecin du travail
Patrice RAUNA - Médecin du travail
Santiago RIVAS - Médecin du travail
Xavier RIVIERE - Médecin Conseil, CNAMTS, Nancy
Patrice ROCHE - Médecin du travail
Patrick SAUVEUR - Médecin du travail
François SCHERDING - Médecin du travail
Agnès SETTON - Médecin du travail
Jean-Louis SIMONIN - Médecin du travail retraité
Jean-michel STERDYNIAK - Médecin du travail
Olivier SUROT - Médecin en santé au travail
Patrick TEISSEDRE - Médecin du travail
Geneviève TERRIER - Médecin du travail.
Francette THEBAUD - Médecin du travail
Michelle THIEBOT - Médecin du travail
Jacques VENJEAN - Médecin du travail
Anne marie ODENA - Médecin du travail
Dominique THOMASSIN - Médecin du travail
Bernard TIBOULET - Médecin du travail.
Marie Josèphe TIBOULET  Médecin du travail Decize 58
Philippe THOUMELIN - Médecin du travail
Pierre-Jean THOUMELIN - Médecin du travail
Patrick TEISSEDRE - Médecin du travail
Nathalie PELLETIER - médecin du travail
Thierry VERRIER - Médecin du Travail
Jean-claude GUIRAUD - médecin du travail



Depuis le lancement de cette pétition, la situation créée n’a pas été inversée, le procureur ne semble pas avoir renoncé à cette invraisemblable accusation du patron de Guinot pour « entrave au CE ».
C'est pourquoi nous appelons à signer jusqu'au total abandon des poursuites contre Gérard Filoche.



Soutien à Gérard FILOCHE et à tous les inspecteurs du travail
Tous les syndicalistes sont conduits, à un moment ou à un autre, à discuter et à intervenir auprès des inspecteurs du travail pour défendre leur point de vue. Il est le premier et souvent le seul interlocuteur à qui l
’on s’adresse pour faire respecter le code du travail et le droit des salariés.
Dans nos mandats de délégués ou de CHSCT, avoir quelqu’un d’indépendant pour dire le droit et intervenir pour le faire respecter auprès des employeurs, est particulièrement nécessaire dans une période où les directions se croient tout permis et où les droits sont tous les jours rognés.
Attaquer en justice un inspecteur du travail par un employeur, comme aujourd’hui Gérard FILOCHE, est un message inquiétant pour tous les salariés. Il manque déjà beaucoup d’inspecteurs et de contrôleurs du travail. Si les directions d’entreprise veulent faire taire ceux qui appliquent leur mission, c’est un signe grave d’empiètement des droits des salariés et des inspecteurs du travail.
Gérard Filoche doit avoir le soutien de tous les syndicalistes.
Raymond VACHERON, syndicaliste Haute Loire














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10 février 2009

DISCOURS DE JACQUES NIKONOFF AU MEETING DU 5 FEVRIER 2009 A FRONTIGNAN (34)

DISCOURS DE JACQUES NIKONOFF AU MEETING DU 5 FEVRIER 2009 A FRONTIGNAN (34)

Intervenants :

Janie Arneguy (ALTERNATIF) Boris Chenaud (NPA), Corine Escaffit (CUAL) Jean-Luc Mélenchon (PG) Béatrice Négrier (MRC) Jacques Nikonoff (M'PEP) Denis Sieffert (Appel de Politis) Francis Wurtz (PCF) Les photos sont visibles en cliquant ici Pour retrouver les articles de presse, cliquez ici

Mesdames et messieurs, chers amis et camarades,

Quels sont les enjeux de l'élection européenne du 7 juin 2009 ?

Il s'agira d'abord de dire NON !

Et même de dire 3 fois NON !

NON au Traité de Lisbonne !

NON aux listes et aux partis pro-système qui vont se présenter à cette élection !

NON au caractère antidémocratique, dictatorial, tyrannique de l'Union européenne !

Il faut même ajouter un quatrième NON : NON à Sarkozy !

Vous le savez toutes et tous, le Traité de Lisbonne est la copie conforme du Traité constitutionnel européen rejeté par une majorité de Français et de Néerlandais en 2005.

L'adoption de ce traité, puis sa mise en œuvre, aggraveraient de manière inouïe les politiques antisociales, antidémocratiques, anti-environnementales menées par l'Union européenne.

Le Traité de Lisbonne est totalement incompatible avec la volonté même d'une politique de Gauche, tant au niveau européen qu'au niveau de chaque nation.

Le Traité de Lisbonne est même fait pour interdire et anéantir toute politique de Gauche et rendre obligatoires et incontournables les politiques libérales.

Que feront, le 7 juin 2009, les 55% d'électeurs qui avaient voté NON le 29 mai 2009 ?

Certains vont-ils, cette fois-ci, voter OUI ?

Vont-ils voter pour les partis pro-système ?

Car voter pour les listes de l'UMP, du PS, du MoDem et des Verts, c'est du pareil au même.

Cela revient à voter OUI au Traité de Lisbonne.

Existe-t-il un seul argument, une seule raison qui pourrait expliquer ce revirement, et qu'après avoir voté NON en 2005 certains électeurs – particulièrement ceux de Gauche - votent OUI en 2009 ?

L'Union européenne a-t-elle changé de politique ?

A-t-elle abandonné les politiques libérales pour mener des politiques de Gauche ?

Le 7 juin, nous dirons NON au caractère antidémocratique, dictatorial, tyrannique de l'Union européenne !

Mais on va me dire : « antidémocratique, oui, c'est évident ! »

« Mais ''dictatoriale'', et ''tyrannique'', c'est trop fort ! »

« C'est excessif ! »

Chers amis et camarades,

Comment s'appelle un régime politique – celui de l'Union européenne - dans lequel le suffrage universel est soit interdit, soit bafoué ?

Un régime dans lequel le peuple est bâillonné ?

Oui, le système de Bruxelles est antidémocratique, dictatorial, tyrannique !

Cette dictature, cette tyrannie de l'Union européenne, soutenue par un Parlement européen presque entièrement soumis – seuls quelques députés comme Francis WÜrtz résistent -, a des effets tragiques dans les pays membres.

L'Union européenne est devenue une immense machine à produire de l'abstention, de la dépolitisation, du nationalisme, de la xénophobie, du racisme, de l'extrême droite.

Dans tous les pays de l'Union, depuis 30 ans maintenant, les groupes extrémistes, voire ouvertement néonazis, prolifèrent et obtiennent des scores non négligeables aux élections.

Lorsque la première élection au Parlement européen a eu lieu en 1979, il y avait 37 % d'abstention en moyenne parmi les pays membres.

En 1999, il y en avait 51 % et en 2004 il y en avait encore 46 %.

On aurait pu croire que l'adhésion à l'Union européenne, dans les pays qui viennent d'y entrer, avait suscité l'enthousiasme des citoyens.

Il n'en est rien !

Le record d'abstentions, toutes catégories, est détenu par la Slovaquie avec 83% !

Le sondage réalisé par TNS SOFRES en juillet 2008 devrait retenir toute notre attention.

L'enquête visait à mesurer le sentiment d'appartenance des Français à l'Union européenne.

Résultat : seuls 38 % des Français se « pensent comme citoyen européen ».

Contrairement à une idée reçue, les jeunes se sentent beaucoup moins « citoyen européen » que les plus anciens.

En Angleterre, la semaine dernière, des milliers d'ouvriers des raffineries de pétrole, terminaux gaziers, centrales électriques et nucléaires, se sont mis en grève.

Ce sont des grèves spontanées, illégales au regard du droit britannique.

C'est la société française Total qui est responsable de cette situation.

Elle a en effet accordé un contrat de travaux à une société italienne pour agrandir l'une de ses raffineries dans l'Est de l'Angleterre.

Les ouvriers se sont mis en grève pour protester contre le fait que ce sont des travailleurs italiens et portugais qui ont été embauchés.

Aucune embauche locale n'est prévue, dans une région où le chômage frappe durement, notamment les jeunes.

Réponse de Monsieur Brown, le Premier ministre britannique :

« On ne peut pas remettre en cause les règles qui autorisent la mobilité des travailleurs au sein de l'Union européenne ».

Voilà ce qu'est l'Union européenne : la guerre des travailleurs contre les travailleurs !

Ces travailleurs anglais sont-ils devenus racistes ?

Xénophobes ?

D'extrême droite ?

Bien sûr que non !

Ils sont désespérés !

Si, Monsieur Brown, il faut remettre en cause la règle actuelle dite de « mobilité » des travailleurs au sein de l'Union européenne !

Car ce n'est pas une règle de « mobilité » !

C'est une règle de dumping social !

C'est une règle de mise en concurrence des travailleurs entre eux !

C'est une règle de division du monde du travail !

Et si la gauche ne donne pas une réponse simple, efficace, claire, internationaliste, prenant en charge les intérêts de tous les travailleurs – anglais, italiens, portugais, et les autres ! – une bonne partie de ces travailleurs se détournera encore plus de la gauche.

Que l'on ne vienne pas nous dire que les citoyens plébiscitent l'Union européenne !

Ni qu'une « citoyenneté européenne » puisse voir le jour – hélas ! - dans des délais raisonnables.

L'élection européenne du 7 juin 2009 doit donc servir à dire NON !

Un NON encore plus fort que celui du 29 mai 2005, car manifestement Bruxelles est peuplée de malentendants !

Un NON qui fasse suite au NON du 29 mai 2005.

Chers amis et camarades,

L'enjeu de cette élection européenne sera aussi de dire OUI.

Un triple OUI.

OUI à une véritable union construite entre tous les peuples et nations du continent européen.

OUI à l'Union de la gauche de gauche – ou à la « vraie » gauche, comme le dit Denis Sieffert - à l'échelle européenne !

OUI à l'union de la gauche de gauche – de la « vraie » gauche -, en France !

Ce que nous voulons, ce n'est pas simplement une meilleure union – une autre union – entre les 27 pays membres actuels.

Ce que nous voulons, c'est aller progressivement vers l'union des 49 pays qui composent l'Europe, « de l'Atlantique à l'Oural », comme disait de Gaulle !

Cette union doit se faire sur des bases radicalement différentes des politiques menées par l'Union européenne actuelle.

La conception actuelle de l'Union européenne n'est pas de Gauche.

L'Union européenne actuelle est un système de domination, d'exploitation, d'aliénation, mis en place par les es dirigeantes, dans l'intérêt des es dirigeantes.

L'Union européenne a deux mamelles : l'atlantisme et le capitalisme.

L'Union européenne a été mise en place pour interdire toute politique de Gauche, dans chaque pays et à l'échelle européenne.

D'ailleurs, même quand il y avait une majorité réputée de Gauche en 1999 – 11 partis socialistes ou sociaux-démocrates au pouvoir sur 15 pays membres – ce sont des politiques de droite ou sociales-libérales qui étaient menées.

C'est pourquoi tout le grand patronat européen, sans aucune exception, soutien le Traité de Lisbonne et le système de Bruxelles.

Alors, quand on est de Gauche, on ne peut pas se retrouver avec le grand patronat du MEDEF et la droite pour soutenir la conception actuelle de l'Union européenne.

Quand on est de Gauche, on lutte pour une autre conception de l'Union en Europe.

On lutte « pour changer l'Europe », comme le dit le tract qui appelait à ce meeting.

Les électeurs seront donc invités, le 7 juin prochain, à voter OUI aux listes qui proposent une politique européenne de Gauche, comme le feront les listes du Front de Gauche.

Quand Marie-George Buffet dit : « on parle de la crise du système, mais la construction libérale de l'Europe en est pour une large part responsable », elle a raison !

Quand Jean-Luc Mélenchon affirme qu' « une politique de Gauche n'est pas compatible avec les traités européens », il a raison !

Le jour où un gouvernement de Gauche voudra mener une politique de Gauche – cela arrivera bien un jour ! -, il devra affronter tout le système de l'Union européenne : le Conseil, la Commission, le Parlement, la Cour de justice...

Il devra affronter les grands médias.

Il devra affronter les bateleurs de foire, griots, charmeurs de serpents, pseudo intellectuels, journalistes véreux, vrais cracheurs de feu.

Bref : tous ceux qui sont chargés d'amuser la galerie pour défendre le système de Bruxelles !

Le jour où un gouvernement de Gauche voudra mener une politique de Gauche, il devra imposer au système les mesures et les réformes de structures qui permettront de « changer la vie ».

Dans cette bataille, aucune hypothèse ne doit être écartée a priori.

Il faut tout mettre sur la table !

Envisager toutes les solutions !

Sans tabous !

Sans faux-fuyants !

En considérant que le peuple est majeur et qu'il peut – qu'il doit – tout entendre et participer au débat !

Il faudra donc, peut-être, faire une nouvelle fois la « politique de la chaise vide ».

Prenons un exemple d'aujourd'hui : les Organismes génétiquement modifiés (OGM).

Les empoisonneurs de l'Union européenne veulent nous faire avaler de toute force des OGM.

Que devrait faire un gouvernement de gauche ?

Obéir en pleurnichant, au motif que nous ne pouvons rien faire puisque c'est l' « Europe » qui nous l'impose ?

Ou annoncer très clairement que la France n'obéira pas ?

Il faudra donc, peut-être, refuser d'obtempérer, faire de la « désobéissance politique ou civile », ou de la « désobéissance européenne » !

Il faudra aussi, peut-être, menacer de ne pas payer tout ou partie de la contribution française au budget de l'Union européenne.

Autre hypothèse, il faudra, peut-être, proposer des modifications aux traités, principalement au traité de Lisbonne si celui-ci est ratifié.

C'est possible juridiquement.

L'article 48 du Traité de Lisbonne stipule que ''Les traités peuvent être modifiés''.

Certes ce n'est pas facile, mais c'est possible !

Après avoir tenté tout ce qui était possible, et si toutes ces tentatives n'avaient donné aucun résultat, il faudrait alors envisager très sérieusement l'hypothèse de la sortie de l'Union européenne.

Le moment venu, cette question peut être mise en débat.

N'en ayons pas peur !

Aucune question, aucun débat ne doit être tabou !

D'autant que la sortie de l'Union européenne – pas la sortie de l'Europe - est parfaitement légale et possible juridiquement.

L'article 50 du Traité de Lisbonne indique :

''Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union''.

''L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen''.

''À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union''.

Chers amis et camarades,

L'élection européenne du 7 juin 2009 se situe dans l'exacte continuité du référendum du 29 mai 2005.

Nous souhaitons des rassemblements tels que celui-ci dans le plus grand nombre possible de villes.

Le pus vite possible !

Pas un instant n'est à perdre !

Alors OUI au Front de Gauche.

Tels sont les objectifs du Mouvement politique d'éducation populaire, le M'pep, qui a décidé de rejoindre le Front de Gauche.

Au-delà de nos différences de sensibilités, de nos francs désaccords, des contentieux qui nous séparent, sachons distinguer l'essentiel et nous unir.

L'union qui sera la nôtre – et nous devons faire en sorte qu'elle soit la plus forte, la plus solide et la plus large possible – a l'impérieuse nécessité d'être à l'image d'une Europe nouvelle, de gauche.

A nous, dès maintenant, d'être à la hauteur de cet enjeu.

Nous en sommes redevables aux 55% d'électrices et d'électeurs qui ont dit NON en 2005 et dont le choix a été bafoué.

C'est pour la Gauche et pour le peuple qui essuie la tempête de la crise que nous marcherons main dans la main pendant cette campagne.

Pour gagner !

Pour retrouver la dynamique formidable de la bataille du référendum de 2005 !

Pour construire un OUI d'espoir et d'avenir !

10 février 2009

Premier meeting du Front de Gauche

Politique - Article paru dans l’Humanité le 7 février 2009

Le « message » du Front de gauche

Européennes . Premier meeting réussi pour les initiateurs de ce front qui appellent d’autres - organisations et citoyens - à participer à la dynamique.

Frontignan (Hérault),

« Le signal de dé-part », selon Denis Sieffert, directeur de Politis. « Un message », pour Jean-Luc Mélenchon. « Pour un coup d’essai, un coup de maître », dixit Francis Wurtz. Bref, tous étaient d’accord pour souligner la réussite du lancement de la campagne du Front de gauche, jeudi soir. La salle de l’Aire à Frontignan s’est même avérée exiguë face à l’afflux de participants. Un bon millier de personnes, selon les organisateurs, dans une ambiance des bons jours. Pour la première fois depuis l’échec d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle, militants communistes, du Parti de gauche, du Mouvement républicain et citoyen, des Alternatifs, des membres des comités antilibéraux pour une alternative au libéralisme (CUAL) et tant d’autres se sont retrouvés ensemble dans ce sentiment d’unité qui avait prévalu lors de la campagne référendaire de 2005.

« Notre moyen, l’unité, l’unité, l’unité »

« Notre objectif, c’est qu’un maximum de députés européens représentent cette autre Europe. Notre moyen, c’est l’unité, l’unité, l’unité », a posé, d’emblée, Denis Sieffert. Mais, comme l’a rappelé, Corinne Escafit (CUAL), empruntant à Bourdieu, « l’unité est un sport de combat et d’endurance ». En tout cas, c’est un sport pratiqué démocratiquement. Ainsi, jeudi soir, le débat sur le périmètre du Front de gauche et le contenu de sa campagne a été menée à ciel ouvert. « La base, c’est le refus du traité de Lisbonne et des politiques qu’il porte », a insisté Jean-Luc Mélenchon. Message reçu 5 sur 5 par Béatrice Négrier, qui a annoncé que le MRC de l’Hérault sera de l’aventure, appelant les autres fédérations de son mouvement à faire de même.

Un peu de friture sur la ligne, en revanche, avec le NPA dont un représentant départemental, Boris, a pris la parole. Bruyamment accueilli (« Unité, unité, unité »), il a énoncé un certain nombre de critères à remplir pour que le NPA rejoigne le Front de gauche. Sans surprise, il a estimé que « le plus difficile à remplir serait celui de l’indépendance vis-à-vis du PS. Quel sens politique aurait ce front aux européennes si lors des régionales des alliances étaient passées avec le PS ? ». Intervenant plus tard dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « On ne propose pas une fusion mais un front. Sans préalable, ni conditions. Dans ce moment politique dangereux, moi, je dis oui à un bon coup électoral car nous avons besoin d’un bon rapport de forces. » Quant à Francis Wurtz, il a rappelé, au nom du PCF, ce principe : « Chaque fois qu’il y a possibilité d’une mesure positive pour les peuples, nous travaillerons avec les socialistes. »

« Nous devons mener un combat positif »

Au demeurant, la meil-leure preuve qu’une divergence politique ne constitue pas un obstacle à l’unité a été fournie par l’intervention de Jacques Nikonoff. Appelant à un triple non (au traité de Lisbonne, aux listes pro-système et au caractère antidémocratique de l’Union européenne) et à un triple oui (à une véritable Union entre les peuples, à une union de la vraie gauche à l’échelle européenne et en France), le responsable du Mouvement politique d’éducation populaire a surtout chargé à plusieurs reprises l’UE, « antidémocratique, tyrannique et dictatoriale ». Lors de son intervention, Francis Wurtz a tenu à réagir franchement : « Je n’utilise jamais de rhétorique anti-européenne. Nous devons mener un combat positif, solidaire et européen. Je ne suis pas contre l’Union européenne mais contre ses orientations actuelles. » Divergence, donc, mais unité. « Car nous sommes tous placés face à des responsabilités exceptionnelles, a expliqué le député européen communiste. Nous n’avons pas le droit de rater le coche. Cet objectif stratégique doit l’emporter sur tous les autres. » Afin, comme a conclu Jean-Luc Mélenchon, « que cette élection ait une signification majeure ». Prochain rendez-vous du Front de gauche : mardi 10 février à Marseille.

Christophe Deroubaix

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